Journée remplie, bien remplie, un peu trop remplie. Et demain, on remet ça... Alors, pour ce soir, on se contentera du gris nostalgique du zinc des toits de Paris. Il me semble que si une couleur devait définir Paris, à côté du vert bouteille des autobus et des cages d'escalier, ce serait le gris très particulier, mat, clair et opaque à la fois, avec un soupçon de jaune peut-être, qui couvre la majorité de nos immeubles.
Fenêtres sur cour dans le 3e arrondissement, 9 décembre 2007, fin d'après-midi.
Je sais : les reflets jaunes n'est pas flagrant dans cette photo. N'empêche : j'aime cette esthétique des vieux immeubles parisiens qui ne sont pas là pour l'esbroufe, de leurs cours qui sont faite pour être traversées, pas pour être regardées. Des immeubles pour vivre, pas pour le spectacle. Je préfère cent fois ça au marbre clinquant des « beaux quartiers », merci bien.
Le Plume vous salue bien.
[appareil YashicaMat 124G, film Ilford FP4+ (format 120)]
3 commentaires:
Ah bon, des cages d'escalier vert bouteille? J'ai pas souvenir d'en avoir vues.
Nan, ce vert à Paris, pour moi, c'est en effet celui des bus, et des métros, aussi.
Par contre, pour le gris, c'est bien vrai. Esthétiquement parlant, je préfère Rome, y'a pas photo (enfin..si, justement)
Et par cette fenêtre, d'aucuns font passer fauteuils et canapés qui ne passent pas par le couloir. Avis aux amateurs d'acrobaties en étages! ;-)
sel: et avant ça, c'était la couleur des fiacres, les "sapins"... il est certain que pour les couleur des toits, Rome est plus pimpant. Et pas que des toits, d'ailleurs.
m'dame: farpaitement. en ajoutant qu'il il a cinq étage de chute libre en dessous. juste au dessus de l'entrée de la cage d'escalier. "timber!"
Enregistrer un commentaire