06 août 2005

Au bord de l'eau, sur l'eau, dans l'eau.

Cet après-midi, Port-Blanc, partie maritime de la commune de Penvénan - dont le chef lieu est un gros bourg rural assez éloigné de la mer. Port-Blanc, c'est un fatras d'îles, d'îlots, de blocs de granit, qui, contrairement à ce qui se passe à Plougrescant quelques kilomètres plus loin, forment un abri assez sûr, protégé de la houle lorsque qu'elle n'a pas la mauvaise idée d'être dans l'axe de la passe. Ladite passe est assez facile, praticable à toute heure, quelle que soit la marée, ce qui est rare dans le secteur. Enfin, assez facile... Si on n'a pas de carte, on risque d'avoir du mal à la trouver : quand j'arrive du large j'ai toujours un petit peu de mal à me persuader qu'elle existe bel et bien, qu'il y a bien un trou dans cette salade de cailloux...

Mais au dedans, le calme, les petits bateaux à l'échouage, les plus gros aux mouillage... Tout autour, les petites îles sont surmontées d'amers en forme de pain de sucre pour guider le navigateur. Il fait bon ; il y a des enfants qui font des châteaux de sable et d'autres qui pourchassent les crabes. C'est le mois d'août.


Les mouillages de Port-Blanc cet après-midi.

C'est aussi un bon coin pour la voile légère, et la raison pour laquelle je m'y étais propulsé d'un coup de vélo est qu'un cousin y avait un dériveur récemment acheté (un Laser pour les connaisseurs) que j'entendais bien tester. Ce que j'ai fait avec plaisir ; seulement, le vent était plus frais qu'il n'en avait l'air et je n'avais pas fait de Laser depuis pas mal d'années. Résultat, dans un virement de bord pas très réussi, m'étant pris le rituel coup de bôme sur le ciboulot, je me préoccupe de rattraper au vol ma casquette, tant et si bien que mon bateau se retrouve sur la tranche et moi à la patouille. Bon, ça fait partie du jeu ; j'avais pas vraiment décidé de me baigner, voilà tout. Après avoir redressé, je continue à m'éclater d'un bout à l'autre du plan d'eau - pour me remettre au tapis au moment d'arriver sur la plage, ce qui est du dernier grotesque, il faut bien le dire.

Une bonne après-midi, donc. J'ai même trouvé une bonne âme pour me prêter un tee-shirt sec avant de rentrer.

Le Plume vous salue bien.

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