30 août 2006

Candes-Saint-Martin

À la limite de l'Anjou et de la Touraine, Candes regarde les eaux de la Vienne, venues tout droit du Limousin, se jeter dans le cours tranquile de la Loire. À flanc de coteau, une église bien trop grande pour un village comme celui-ci : c'est l'abbatiale de Candes, construite là où en 397 mourut paraît-il saint Martin.


La chapelle qui marque l'emplacement de la mort du saint, Candes, 25 août, 18h.

(Honte à moi, la photo est prise au flash - dans ce genre de bâtiment, c'est quelque chose que je ne fais jamais. Une fausse manip...)

Finalement, ce christianisme-là, avec tout son cortège de saints et autres fariboles, m'est plus sympathique que le néo-protestantisme à la fois sinistre et naïf d'aujourd'hui. D'autant plus sympathique bien sûr qu'il n'existe plus - sinon, je suis sûr qu'il me ferait horreur !

Le Plume vous salue bien.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Moi aussi j'aime bien tous ces vieux saintspathiques. (jeu de mots nul mais approprie, bientot tu me verras animer les mariages).
Je me souviens de ce brave saint sur la cote de granit rose, bouffe aux mites a cause de toutes les villageoises qui lui avaient colle une aiguille dans le nez pour voir si elles se marieraient dans l'annee. J'attend toujours les 5 divorces annonces... :)

Anonyme a dit…

Les lieux de Saint Martin, marquent quand même, si mes souvenirs sont bons, le limes de ce combat sanglant de Rome contre l'arianisme qui fait des ligériens d'excellents chrétiens.

Anonyme a dit…

Candes, c'est un joli nom, ça, ça me fait penser au sucre candy...(non non, je ne pense pas toujours à la bouffe. Presque)
Je ne savais pas où était mort Notre ami Martin, je suis contente de l'apprendre. Tiens, ça aurait pu servir en petite question, il y a fort fort longtemps, sur une galaxie heureusement reculée.
Quand au "christianisme "(catholicisme, plutôt, non?) d'hier ou d'aujourd'hui...Bah...ça mériterait certainement une dissertation entière alors tu parles, en une phrase de commentaire...

Le Plume a dit…

meryllb: c'est de la statue de saint Guirec sur la plage de Ploumanac'h qu'il s'agit; il faudrait que j'aille lui tirer le portrait un de ces jours. Evidemment, la tradition de piquer une aiguille dans le nez du Monsieur (passons sur la psychanalyse de la chose) ne faisait sens que lorsque la statue était en bois. Elle a été remplacée par une statue de granit, au nez effectivement démoli par les tentatives de piquage d'aiguilles.

flivo: possible, même si les Wisigoths, qui étaient comme chacun sait des bons Aryens (moi aussi je peux faire des jeux de mots pourraves) n'étaient pas encore établis dans le coin, que je sache.

sel: le nom vient-il de la couleur des falaises ou du confluent (qui aurait donné "condiata" ou qque chose dans ce style). Le Martin, l'est né en Hongrie, qui n'était pas encore peuplé de Hongrois bien sûr, avant de venir faire le légionnaire en Gaule et de se convertir du côté d'Amiens, le partage du manteau, tout ça. Perso, ce n'est pas du côté d'Amiens que je choisirais de donner mon manteau à qui que ce soit, ou même la moitié de mon manteau. Mais bon, quand on arrive de Hongrie, peut-être...