Un autre coin où la main de l'homme a clairement mis le pied, et de manière on ne peut plus constante et assidue : Bergame, Bèrgamo, avec l'accent sur le e et non sur le a comme je le pensais. Bergame, où le dénivelé vient souligner le contraste entre la ville haute médiévale et la ville basse contemporaine - j'en ai souvent parlé ici, mais ça n'est pas une raison pour ne pas en remettre une couche.
Bergame vu du haut du funiculaire, juillet 2005.
Et de la ville haute surgissent les élévations des tours, campaniles, chœurs et clochers : souvenir maçonnés des rudes conflits qui agitaient l'oligarchie citadine à une époque où nos contrées ne connaissaient guère le phénomène urbain...
Vers le Nord, les routes des cols alpins et du grand commerce médiéval. Au Sud, c'est déjà la plaine, celle qui court entre Alpes et Apenin, de Turin à Venise et Ravenne. Au dessus, une grue de chantier : une ville sans travaux, ce ne serait plus vraiment une ville.
Le Plume vous salue bien.
2 commentaires:
Et l'Italie sans clocher ne serait plus italienne...
sans oublier les campaniles, bien sûr!
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