07 juillet 2007

Ma fonderie de Ruelle

Semaine de folie la semaine dernière, pic de boulot et décrue sensible du nombre de personnes disponibles pour le faire. Ça s'est terminé hier soir par des tentatives de démélage de fibres optiques par dizaines qui tentaient de m'empêcher d'installer un nouvel équipement à l'emplacement prévu à cet effet. Au risque de tou péter, suivant le sain principe qui veut que l'on ne se lance pas dans une manip' à risque à 17h un vendredi soir. Après tout, les principes sont là pour être transgressés.

Maintenant, un peu de repos - et retour à mes chères études !


Ruelle-sur-Touvre (Charente), la fonderie vu du pont de la route de Limoges, juillet 2006.

Eh oui : il faut que je parvienne à jeter sur le papier le résultat de mes recherches. La connaissance que l'on se donne d'un sujet historique forme un objet multidimensionnel, fait de connexions multiples entre éléments récoltés dans l'ensemble des sources. De ce volume, il faut extraire un écrit, quelque chose d'essentiellement linéaire - même si la ligne de l'écrit se répartit sur la surface des pages et dans le volume d'un ouvrage. Il s'agit donc d'un parcours de l'objet historique - et tout parcours est fait de choix.

Finalement, la difficulté principale est de se convaincre (et de rester convaincu) qu'il n'y a pas de solution idéale au problème, que de multiples solutions se vallent plus ou moins - et que par conséquent toute solution qui permet d'avancer est acceptable, tant qu'elle n'est pas totalement absurde.

Au travail, donc !

Le Plume vous salue bien.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Dis donc, la ruelle derrière chez moi, elle est rudement moins esthétique que celle-ci... faut dire qu'elle est pas sur Touvre, non plus.

Courage avec toute cette écriture qui t'attend!

Le Plume a dit…

Eh... A vrai dire, personne ne sait trop d'où vient le nom de la ville de Ruelle: avant que la fonderie ne prenne des dimensions industrielles, il y avait plus de chemins que du rues dans le secteur.