21 octobre 2007

La charge des cavaliers à pied

Retourné aux Archives nationales cet après-midi, mieux armé en matériel photographique, et en lumière du jour aussi. Marrant de voir ces bâtiments, consacrés depuis deux siècles à la tâche austère de conserver les papiers de famille de la Nation, se transformer pour l'occasion en camp de foire...


Un dragon à pied confronté au jeune public, hôtel de Rohan, cet après-midi.

Dans les jardins de l'hôtel de Rohan, inaccessibles au public le reste du temps, un camp de la Grande Armée s'était installé pour le week-end. Deux dragons en grande tenue racontent d'une voix forte, largement colorée par l'accent du Brabant, le déroulement de la bataille de Waterloo. « Si Grouchy était parvenu à temps, Bruxelles était reprise, puis Anvers... » L'histoire de France est plus belge qu'on ne le croit.

Dans la cour de l'hôtel de Soubise, des mousquetaires procèdent à la manœuvre, en compagnie de recrues hautes comme trois pommes. La guerre est rigolotte quand il fait beau et qu'on est là pour s'amuser. Un peu plus loin, les restaurateurs des Archives, en grande tenue également, montrent l'art de la préparation du parchemin et de la reliure plein cuir. Moins spectaculaire, peut-être, mais le public se presse là aussi.

La buvette vend du vin chaud et d'accortes servantes, du pain perdu fumant. Il fait beau ; c'est dimanche. Traîner un peu, l'appareil photo autour du cou...

Le Plume vous salue bien.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

le jeune public a l'air dubitatif...

Mouche Cousue

Le Plume a dit…

je suppose que le type qui était devant avait lui aussi une trogne assez caractéristique - mais pour être honnête je ne me souviens plus.