Il y a des choses dont on se souvient, d'autre pas, c'est évident. Il est plus rare cependant de savoir positivement qu'on ne se rappelle pas de quelque chose.
Une conversation l'autre jour m'a fait réaliser que je n'avais aucun souvenir du jour où j'ai eu vingt ans. Je n'ai jamais été un fan de ces jours d'anniversaires, certes ; mais on est tout de même censé accorder une certaine importance à ces vétilles arithmétiques. Or, dans ce cas, rien : ai-je fait une fête ? Un diner entre amis peut-être ? Bu un verre avec des copains ? Peut-être. Peut-être pas. En bon historien, l'absence de sources m'interdit de trancher cette question ; et je ne saurai sans doute jamais ce que j'ai fait le 9 février 1991.
Tel Aviv, aéroport Ben Gourion, printemps 2011.
Ça n'a aucune importance, évidemment. Marchant tout à l'heure dans les rues presque vide, j'étais d'humeur à me rappeler ça, voilà tout.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Acros 100.
Gabriel Fauré, sonate pour violon et piano n°1 en la majeur, op. 13 : 2, Andante.
3 commentaires:
Pour tes 20 ans je ne peux malheureusement pas t'aider.
(À l'époque j'avais d'autres soucis)
Par contre je sais exactement où tu étais pour le jour de mes 20 ans (qui n'est pas très éloigné).
J'aimerais savoir si tu vas souvent à Tel Aviv et si la ville a beaucoup changé ? Merci....heure-bleue
le fataliste: en effet je crois me rappeler d'une compagnie fort plurinationale dans une sous-pente parisienne.
heure-bleue: à vrai dire nous ne sommes pas allé à Tel Aviv (à part pour prendre l'avion à Ben Gourion): nous avons passé tout le séjour au bord de la mer morte, avec un petit détour par Jérusalem. Mais on devrait y trainer d'avantage cette année...
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