Pas une seule entrée sur ce blog depuis le retour du Texas, en décembre 2017. Jamais facile de rentrer... Et peut-être ma vie est-elle moins propice à cette activité qu'elle l'était il y a quelques années ? Vie de famille, responsabilités syndicales (qui devraient m'imposer de communiquer davantage au collectif que sur ma petite chansonnette perso)..? À moins bien sûr que ce soit l'époque qui se soit détournée de cette forme d'auto-publication, entre revues en ligne d'un côté et réseaux sociaux de l'autre.
Et puis il y a ma manie de faire se succéder hobbies et centres d'intérêt au fil du temps, ce qui se matérialise à l'occasion par la succession des couches sédimentaires dans mes débarras : je fais beaucoup moins de photo et la clarinette est devenue très occasionnelle ; par contre je cours, assez copieusement - quatre à cinq heures par semaines, en principe, avec des objectifs plus ou moins assumés en matière d'ultra-trail. Je ne m'étendrai pas sur le sujet, par égard pour une proche privée temporairement de cette source d'endorphine, mais il faut se rendre à l'évidence, ça prend un peu de temps !
Le temple d'Apollon Epikourios près de Phigalie (unité régionale d'Elis, Péloponnèse).
Je profite cependant d'un autre retour pour revenir ici : de Grèce, cette fois-ci. Je n'y étais jamais allé, mais j'y retournerai. Quelques conclusions temporaires :
— La Méditerranée orientale a une cohérence qui dépasse les clivages politiques et religieux : comme ville, Athènes, c'est Tel Aviv en plus vallonné ou Jérusalem en moins cinglé - et les gens qui connaissent Beyrouth disent la même chose.
— La Grèce, c'est un massif montagneux tombé dans la mer. À ne pas négliger pour planifier ses trajets, que ce soit à pied ou en voiture !
— Passer des heures sur des cours en ligne de Grec moderne permet vaguement de comprendre quelques mots et de dire bonjour et merci - ainsi qu'une phrase fondamentale : δεν μιλάω Ελληνικά, « je ne parle pas grec ». C'est peu, mais ça permet au moins d'être un minimum bien élevé ; pour le reste, on se débrouille en globish.
L'illustration ci-dessus vient d'un site archéologique remarquable, mais remarquablement paumé : un temple perdu en pleine montagne à la limite de trois unités régionales (Arcadie, Elide et Messénie), accessible de l'ouest et du sud par de petites routes de montagne et de l'ouest, d'où nous arrivions, par des chemins tout justes carrossables à la belle saison. Une destination parfaite, donc !>
Le Plume vous salue bien.
2 commentaires:
Tiens, c'est sympa de te relire par ici :)
Effectivement, entre autres excellentes raisons de s'éloigner du blogging, je crois aussi que le monde d'internet en général et du blog en particulier ont tellement évolué que c'est difficile d'y trouver sa place en mode "à l'ancienne" (genre "vieux croulant", oui, je sais, je peux me le permettre puisque j'en fais partie:p)
Mais n'hésite pas à partager ici tes réflexions et photos sur la Grèce, je n'y suis jamais allée, et cela m'intéresse !:)
Tiens, je me demandais ce que devenait ce blog et je vois qu'il existe toujours, je suis joie.
C'est ce blog qui m'avait donné envie de pousser mes expériences photographiques, et de me mettre au 6x6 à l'être ou l'instax prime peut-être trop ...
Faut juste que je fasse réparer mon Rollei XD ...
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