21 février 2006

La maladie du piaf fou

Voilà : la fin du monde est arrivée ; un canard d'origine douteuse s'est jeté sur nos poulets de Bresse avec tout plein de virus aux noms bizares. Les journaux télévisés y consacrent les deux tiers de leur temps d'antenne, pour s'étonner ensuite que le pékin moyen s'alarme. Le pékin moyen, quant à lui, a la faiblesse de penser que, si les télévisions consacrent la quasi totalité de leurs journaux à parler de ça, c'est que ça a peut-être une certaine importance. Et les journaux télévisés ajoutent à leur temps d'antenne pour faire état de la réaction de la rue...

Évidemment, tout ça était prévu de longue date : nos canards, c'était fatal, allaient avoir de mauvaises fréquentations pendant leurs vacances d'hiver. Mais le pire, on n'en parle pas : c'est l'encéphalopathie spongiforme aviaire, la maladie du piaf fou. Et je le prouve.


Un ibis rouge au jardin des plantes, 15 mars 2005.

Heureusement, l'individu est sous bonne garde ; toute la ville est sous clé ; le principe de précaution, respecté - le principe de précaution ! Il y aurait beaucoup à dire sur ce concept. Ce n'est pas le moment, je suis attendu pour une soirée sushi.

De poulet, les sushis.

Just kidding.

Le Plume vous salue bien.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Tu as tort, Le Plume, on voit bien que tu fais des sciences molles, le principe de précaution est ultra-scientifique ; en langue savante, il s'énonce ainsi : " Il faut faire vachement gaffe !"

Anonyme a dit…

Bien sympa tout ça! ...et finalement normal de s'occuper des bêtes à plumes quand on s'appelle Le Plume

Anonyme a dit…

faut qd meme faire gaffe à nos plumes.... surtout toi! gnarf ggnarf

Le Plume a dit…

flivo: elle est molle, ma science ? Elle est MOLLE ?

civetta, leB: certo.