04 décembre 2007

Jean-Baptiste Berlier

Jean-Baptiste Berlier était, à en croire le dictionnaire des rues de Paris, un ingénieur français (1843-1911), inventeur en particulier de la transmission de télégrammes par « pneu ». Sa rue est n'a pas la solennité de l'avenue d'Iéna ou du cours de la Reine : il s'agit de la petite bretelle mal pavée qui part du quai d'Ivry, entre boulevards des maréchaux et Périphérique, juste avant la station service, et qui remonte jusque au boulevard Masséna, entre la cimenterie et le commissariat de police.

Outre ce commissariat, il ne doit guère y avoir qu'une autre adresse dans cette rue : l'hôtel industriel Berlier, tout en haut, juste avant le boulevard - à la fourche du Y formée par la rue Bruneseau (Pierre Emmanuel, 1751-1819, créateur du service des égouts de la ville de Paris). Bâtiment dont je vous avais parlé : certains services de l'université vont y être temporairement installés.


Le pont du périph' vu de l'hôtel industriel Berlier avant-hier soir.

Compte tenu de la spécialité de M. Berlier, on eut pu espérer que le raccordement de ce bâtiment au réseau informatique de notre campus tout proche soit simple ; du moins, en se basant sur celle de M. Bruneseau, tabler sur un passage en égout pour nos fibres optiques... Rien de tout cela : les anciennes fortifs forment une discontinuité complète pour tous les réseaux de la ville de Paris ; les chantiers présents et à venir rendent tous les tracés possibles difficilement envisageables. C'est finalement un système de laser qui permettra d'établir une connexion entre notre tout nouveau bâtiment Buffon et celui-ci. Plus fort que le pneumatique, ça !

Le bâtiment lui-même est loin d'être moche ; il est signé de Dominique Perrault, l'architecte de la BNF. Inutile de dire que, côté fonctionnel, ce n'est pas précisément ça. par exemple, les espèces de planches métalliques posées sur des consoles, le long des vitres, sont des pare-soleil/déflecteurs, une invention très savante pour diffuser la chaleur et la lumière solaire dans les pièces en hiver, limiter ce même rayonnement en été. Malheureusement, toutes les entreprises du bâtiment utilisent comme de bêtes étagères...

Le Plume vous salue bien.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Bon, je ne comprends pas bien blogger : on ne peut plus mettre d'adresse de site web sans avoir de compte ? C'est pas zuste...

J'en ai perdu mon comm'...je disais que le fait d'avoir pris la photo derrière une vitre donnait un effet et une luminosité sympa..En fait, ce n'est qu'après que l'on remarque les reflets, et ils ne gênent pas vraiment.

Sinon, tu crois que ça aurait marché, son truc, à l'architecte ? Sinon, autant que cela serve à qq chose (d'étagères, donc), non ?

Le Plume a dit…

Arf, pour les liens, je savais pas... une mesure anti-pub, je suppose. Désolé!

Pour la photo, oui, tant qu'on n'est pas au flash, les photos à travers des vitres peuvent donner des résultats tout à fait satisfaisants. En plus, avec la mise au point sur l'arrière-plan, on ne vois pas trop qu'elles sont sales, les vitres...