À lire les entrées de ces derniers jours, on pourrait croire que je suis historien à plein temps. Hélas, il n'en est rien - ou alors, en plus du reste. Ces deux derniers jours étaient même particulièrement chargés en ce qui concerne mon vrai travail, celui pour lequel vos impôts me nourrissent.
Pour ceux qui l'ignorent, mon travail est (pour dire les choses rapidement) d'assurer l'accès internet aux diverses composantes d'une grande université parisienne. Je dis « l'accès internet » bien qu'il s'agisse tout autant de la connectivité interne, de l'accès aux bases de données internes, etc. Et qu'en plus, « l'accès internet, » ça ne veux pas dire grand chose : nous ne somme nulle part raccorder à un gros machin qui serait l'internet. Nos différents sites sont reliés à un réseau particulier, le réseau académique parisien, qui lui même est connecté au réseau national de l'enseignement supérieur et de la recherche, qui lui même est interconnecté à différents réseaux - et c'est l'ensemble de ce maillage qui forme ce qu'il est convenu d'appeler internet. Simple, non ?
Ces câbles connectent des gens à internet, si, si...
La brique de base de ce jeu de légo, c'est le routeur. Un routeur, c'est une sorte d'ordinateur spécialisé qui, à un embranchement de réseaux, oriente les paquets de données du bon côté. Par exemple, dans une grosse structure, tous les réseaux locaux desservant des laboratoires, des bureaux, des bibliothèques etc. sont raccordés à un routeur, qui est d'autre par raccordé à notre fournisseur d'accès.
Sauf que dans notre cas, il y a plusieurs routeurs interconnectés, gérés par des services différents. Et que précisément nous devons récupérer vendredi midi le routage de tout un paquet de réseaux. Et avec ça leur filtrage, ce qui suppose de réécrire des quantités de règles de filtrage... Et ça, c'est une bonne galère, je ne vous dis que cela. J'aimais encore mieux les opérations commando pour changer du matériel sur des sites distants au quatre coins de Paris, comme ce matin, tiens.
Le Plume vous salue bien.
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