« L'élévation considérable de la ville contribue à la pureté et à la salubrité de l'air qu'on y respire, et procure des points de vue magnifiques, qui font l'admiration des étrangers. On ne peut néanmoins se dissimuler que le désagrément de gravir un coteau élevé et rapide toutes les fois qu'on veut entrer dans la ville, ne diminue quelque peu les avantages de cette situation et la richesse de ces points de vue. »J.P. Quénot, Statistiques du département de la Charente, 1818.
Nous montâmes donc en ville pour les quelques heures séparant la fin du déjeuner du coucher du soleil. Longue promenade le long des remparts notamment du côté nord du centre ville, où, de fait, les points de vue sont magnifiques. D'ailleurs, une plaque scellée dans le rempart nous apprend que « Paul Valéry s'est arrêté ici le 9 décembre 1931. » J'espère qu'il avait un bon manteau : le rempart nord n'est évidemment pas le plus ensoleillé. Du même endroit, en 1801 - à en croire un paneau municipal voisin - le général Guillaume Resnier de Goué, alors âgé de 72 ans, s'était jetté dans les airs équipé d'ailes battantes de sa fabrication. « Ce pionnier de l'aviation a plané sur 300m avant d'atterrir sur la berge opposée de la Charente, sans autre dommage qu'une jambe cassée. » Je ne le suivrai pas sur ce terrain.
Angoulême, vue des remparts vers l'église Saint-Ausone, cet après-midi.
Après tant de culture, nous ne pouvions qu'aboutir dans une librairie : on en ressort avec quelques kilos de livres dont je vous ferai la liste un de ces jours. Évidemment, avant ça, il y a eu de multiples boutiques, abreuvages et grignottages...
L'après-midi en ville, quoi.
Le Plume vous salue bien.
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