L'avenue Paul Appell, la rue de Monticelli : au palmarès des rue parisienne célèbre, en voilà qui sont dans la voiture-balais. Et pourtant, les jeudis à l'heure du déjeuner c'est vers là que je file, entre la porte d'Orléans et un terrain de sports : prendre ma leçon de clarinette.
Avenue Paul Appell, Paris XIVe, ce midi.
La météo n'est pas des plus chatoyante ces jours-ci - et je crains de n'avoir pas contribué à arranger les choses. Depuis mes premières notes sur ce drôle de bout de bois, je n'avais jamais réussi à produire de telles bordées de couacs. Un véritable vol de canards... Et comme il faut toujours accuser le matériel, c'est décidé : demain je vais m'acheter un nouveau bec - c'est avec lui qu'on produit le son, finalement ; trous et clétages ne servent qu'à ajuster la note. Celui qui m'a été refilé avec la clarinette est un truc bas de gamme en plastique, comme il se doit.
Et puis, somme toute, tant qu'à faire des canards, autant que ce soit avec un bon bec.
Le Plume vous salue bien.
P.S. : le titre de l'entrée : les connaisseurs apprécieront.
Appareil numérique compact Pentax Optio RZ10.
Frank Martin, concerto pour sept instruments à vent, tymbales, percussions et cordes (1949), par l'orchestre de chambre de Genève (dir. Thierry Fischer), CD Dinemec, 1996.
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