Soirée consacrée aux classiques ce soir. Il ne s'agit pas des sonates pour violon d'Ysaÿe ou des quartettes pour pianos de Fauré - j'en découvre à peine les harmonies franco-belges* ; je serais donc bien en peine d'en parler. Il ne s'agit pas non plus du Voyage autour du monde par la frégate La Boussole et la flûte L'Étoile, de Louis-Antoine de Bougainville, que je relisais avec plaisir cet après-midi (idéal quand on est bien au chaud et qu'il pleut dehors).
Non : il s'agit d'un autre classique, au moins aussi immortel : l'intégrale des Fawlty Towers, par John Cleese et Connie Booth.
L'hippodrome, bingo hall à Brighton, novembre 2004.
Pour ceux qui ne connaisse pas cette courte série (deux saisons de six épisodes, durant chacun une demi-heure environ), monument télévisuel de l'Angleterre de la fin des années 70, rappelons l'argument : Basil Fawlty, avec son dragon de femme Sybil, est le patron d'un hôtel de la station côtière (sinon balnéaire) de Torquay. Il est grincheux, maladroit, et a horreur de ces gens qui sous prétexte qu'il tient un hôtel prétendent manger et dormir chez lui. Ajoutons à cela Manuel, le serveur espagnol (« We're training him. He's from Barcelona »), le major alcoolique résident permanent de l'hôtel et de son bar, et la serveuse Polly (jouée par la co-auteure, le seul personnage à peu près sensé dans l'affaire) - plus quelques personnages secondaires pas piqués des hannetons**, et on a ça : the mother and father of all sit-coms.
Le Plume vous salue bien.
* Si j'en crois le livret d'accompagnement du CD, Eugène Ysaÿe est le seul compositeur a avoir écrit un opéra en langue wallonne, une fois.
** ...and two dead pigeons in the water tank.
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