22 mai 2007

Arpeggione

Pendant les travaux, la musique continue : Schubert encore, pour piano et violoncelle cette fois. Enfin, pour violoncelle... Le disque que j'écoute s'appelle Arpeggione, instrument aujourd'hui disparu, hybride de violoncelle et de guitare, et y figure notamment la sonate pour arpeggione et piano D.821 - composée par Schubert vers la fin de sa vie pour un instrument appelé à disparaitre.

Le disque est enregistré par une violonceliste, Anne Gastinel, et une pianiste, Claire Désert, la fille d'une documentaliste de mon ancien lycée d'ailleurs - ça a été en partie la raison de mon choix, il faut bien le dire. Choix que je ne regrette pas, d'ailleurs : j'écoute la sonate Arpeggione en boucle ces jours derniers ; la sonatine pour violon et piano en ré majeur D.384, transposée ici pour violoncelle, est tout à fait sympathique aussi. Les morceaux qui complètent le disque, transpositions de Lieder, ne sont pas tous convaincants, mais comme Schubert n'a pas eu la bonne idée de faire assez de morceaux pour piano et violoncelle pour remplir un CD, il faut bien faire avec.

Allez, retour à l'eau salée de l'Atlantique Nord :


Penobscot Bay, Maine, juillet 2000.

Eh oui : l'Atlantique Nord mais de l'autre côté... Cette photo est de Madame Plume, je crois - j'étais trop occupé à hisser je ne sais quelle voile de la goëlette sur laquelle des amis prévenants nous avaient fait embarquer pour l'après midi.

Le Plume vous salue bien.

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