Avec étonnement, demande la deuxième Gnossienne de Satie à ses interprètes. Les pièces pour piano de Satie : des pièces courtes, une, deux minutes, parfois moins, pas le temps de construire, le monde des années folles va trop vite, il n'y a que le temps de s'étonner. Il invente la lumière électrique, ce monde là, pédale à bicyclette dans les rues, s'élance en voiture, en avion, se photographie, se filme bientôt...
Notre présent qui se croit si rapide est presque immobile par comparaison. Ça devrait nous laisser plus de temps pour réfléchir. À condition de ne pas oublier de s'étonner.
Museum of Natural History, New York, septembre 2004.
Les musiques ne s'annulent pas, ne se succèdent pas comme des règnes - on peut écouter de vastes compositions et de toutes petites pièces pour piano, et tant de choses encore ; des contrepoints savants ou des rythmes robustes... Schubert, Propellerhead, The Who, Paolo Conte, Satie et David Bowie se sont partagé mon temps d'écoute aujourd'hui. Y compris les cinquante secondes de la « valse du chocolat aux amandes ».
Le Plume vous salue bien.
3 commentaires:
Quoi t'as fumé, aujourd'hui??
du Satie.
ah oui ça se fume c'est vrai! excellent à fumer aussi: Arvö Part (Fratres)
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