14 juillet 2008

Le jour du quatorze juillet

Comme le chantait Brassens :

Le jour du quatorze juillet
Je reste dans mon lit douillet
La musique qui reste au pas
Cela ne me regarde pas

Ceci dit, n'étant pas (ou plus) particulièrement antimilitariste, il m'est arrivé de regarder le défilé à la télévision - histoire de regarder mes impôts se promener, quoi. Après tout, c'est un peu mon armée à moi, pour 1/60.000.000e.

Mais là, cette année, non, pas moyen. Les rodomontades de notre minuscule monarque, qui tend de plus en plus vers le Roi Carotte d'Offenbach, ne m'amusent plus ; elles m'inquiètent. Le voir caracoler avec sa Jackie Kennedy à la petite semaine, merci, mais non merci.

J'ai donc cru me lever suffisamment tard pour que tout ça soit terminé (on m'a toujours dit qu'à l'armée, on ne faisait rien, mais on le faisait tôt) mais le bruit des avions au moment de sortir chercher les croissants m'a détrompé. Pas grave, j'ai pris tout mon temps pour acheter nos viennoiserie (j'ai même fait un détour pour aller acheter une poubelle neuve, c'est dire) et déguster pour les déguster.

Et puis, en après-midi, je suis sorti pratiquer deux hobbies à la fois : le vélo et la photo, avec le Canon Ixus 400 et le Pentax MZ-5n (ma dernière acquisition) dans la sacoche de guidon - qui avait tendance à prendre de la bande, mais qu'importe. Et je suis retourné du côté du port d'Aubervilliers, un terrain de chasse très superficiellement exploité fin mai.


Port d'Aubervilliers cet après-midi.

Après ça, retourné vers mon bois de Vincennes habituel, par la banlieue : Aubervilliers, Pantin, Bobigny, Noisy-le-Sec, Romainville (la côte de Romainville, c'est pas le Tourmalet, mais n'empêche...), Montreuil et Vincennes. Photos à l'appui, bien sûr. La petite couronne mérite bien plus l'attention des photographes que les petites têtes couronnées.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : pour clôturer la fête nationale, un concert d'un ringardisme record avait été offert à la populace (qui ne méritait pas ça) place du Champ de Mars. Le podium Ricard des plages en plein Paris, manquait plus que ça.

1 commentaire:

daieuxetdailleurs a dit…

Dire que pour la première fois de ma vie j'ai du me coltiner une partie de la manoeuvre parce que mon frère voulait voir ses potes de l'X et qu'il n'y a pas 36 endroits où on peut travailler et être connecté dans une vieille maison en granit (c'est-à-dire près de la box). Et l'an prochain je devrais encore le voir, puisqu'il sera dedans. Arg...
PS : bonnes vacances si c'est proche :) Je file vers le sud, le soleil et un pont coupé...