Clarinette, leçon 5 (je crois) : on progresse, petit à petit... J'ai pu m'essayer à la gamme chromatique, tout du moins dans le registre grave - le seul que je pratique pour l'instant. Tous les demi-tons, donc, soit 18 notes, du mi (2) jusqu'au la# (3). En utilisant donc une bonne partie des clés qui assaisonnent le corps d'une clarinette. Eh oui : il ne suffit pas de faire glisser le doigt de frette en frette sur le manche de la guitare !
Clés d'auriculaire droit de ma clarinette.
Au passage, je commence à comprendre pourquoi il y a beaucoup plus de clés que le nombre de notes l'exige, sur cet instrument. Prenons l'exemple des quatre clés actionnées par le petit doigt de la main droite : trois d'entre elles servent à produire les notes du bas, en bouchant des trous hors de portée d'une main humaine normalement constituée. On a donc le mi (en bas à droite), le fa (au dessus) et le fa dièse (à côté du mi). Voilà qui est bel et bon, sauf pour enchaîner ces notes : il faudrait faire passer le doigt instantanément d'une clé à l'autre, sans quoi un sol se glisserait entre les deux notes... Sur certains saxophones on résout le problème en munissant les clés de petits rouleaux pour aider ces transitions mais sur la clarinette ce serait difficile. On a une autre solution : les trois clés en question sont dupliquées, grâce à un système de leviers, par des clés situées vers le milieu de la clarinette, actionnées par l'autre petit doigt.
Du coup, on est sauvé : pour une montée chromatique, on joue le mi avec l'auriculaire gauche, le fa avec l'auriculaire droit, le fa# de nouveau à gauche. Astuce supplémentaire : on peut superposer ces doigtés. Par exemple, poser son doigté de fa en même temps que son doigté de mi ; ça ne change rien, mais en levant le doigt de la clé du mi on tombe directement sur le fa.
Bref : plein de mécanique astucieuse, dans cette affaire.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier numérique Pentax K-m
1 commentaire:
Non mais c'est pas parce que la guitare est l'instrument le moins difficile que c'est facile !
Un peu comme l'italien, quoi.
Mais bon, je reconnais que.
Et j'admire sans problème les gens qui jouent du violon ou qui parlent japonais (en étant francophone à la base, hein, sinon, ça compte pas !)
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