Il paraît que lorsqu'une catastrophe se produit, les blogs redoublent d'activité de part le monde. Le mien, non : ça me coupe le sifflet, et puis le silence me semble toujours plus convenable que le bruit.
Passé le lâche soulagement de savoir mes amis chers à l'autre bout du pays (et dans une ville sismiquement sûre, toute chose égale par ailleurs), essayer de saisir la magnitude de la chose. Magnitude, déjà : bien au delà du séisme Hanshin qui avait ravagé Kôbé il y a seize ans - n'oublions pas que les échelles de mesure des séismes sont exponentielles.
Kôbe après la reconstruction, juillet 1998.
En gros, il faut se mettre la chose en tête : une secousse comparable se serait produite à Paris, il n'y aurait plus rien. À part la tour Eiffel, peut-être, surmontant un champs de ruine.
Et le nucléaire... nos centrales PWR auraient-elles mieux résisté que la centrale de Fukushima ? Peut-être ; le mécanisme de relâche passif des barres de contrôles aurait sans doute limité la surchauffe du cœur. Mais qui peut le savoir, à ce niveau de secousse ?
Le Plume vous salue bien.
P.S. : nos écolos, jamais en retard d'une catastrophe, réclament à cor et à cri la sortie du nucléaire. Mais pas l'évacuation préventive généralisée des zones littorales, dont la dangerosité n'est plus à prouver... Hmmm, il doit y avoir quelque chose qui m'échappe.
Boîtier Pentax MZ-10.
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