Pour profiter de la lumière printanière monter à pied vers le centre d'Angoulême, le « plateau » ; prendre comme d'habitude la petite rue Saint-Ausone, qui avait inspiré l'aphorisme suivant : Pour la monter et avoir l'impression qu'elle descend, il faut être plus raide qu'elle.
« En ville » tout a changé mais rien n'a changé. Derrière le palais de justice le disquaire est toujours là ; il a juste vieilli. Lorsqu'il prendra sa retraite s'installera sûrement une quelconque boutique de mode.
Au coin des rues chasser les souvenirs ; retrouver des conversations de Pierrots lunaires, pêcher les fulgurances passées...
Angoulême, derrière l'église Saint-André.
Voilà : l'approche du printemps est aussi propice qu'une autre à la mélancolie. Sans compter qu'il y a d'autres automnes.
Le Plume vous salue bien.
César Franck, sonate pour violon en la majeur (1886, transcrite pour violoncelle par Jules Deslsart en 1888), par Anne Gastinel (violoncelle) et Claire Désert (piano), CD Naïve 2011.
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