15 avril 2008

Vaisseau immobile

Un lecteur attentif me signale la dernière hypothèse à la mode concernant le nauffrage du Titanic : la qualité des rivets serait en cause. J'ai quelques doutes sur les arguments apportés même si, dans une coque en métal riveté, il est bien évident que les lignes de rivets sont, par construction, un élément de faiblesse. Si ça peut inciter à étudier précisément cette question d'histoire des techniques, c'est tant mieux.

Et cependant, aux portes de la ville qui fluctuat nec mergitur un chantier que vous connaissez bien prend, vu de haut, des allures de chantier naval...


Le chantier de la rue Einstein toujours, vu du 7ème étage du bâtiment Lamarck.

Pas étonnant dans ces conditions que la rue dont il s'agit parte à l'abordage de la rue voisine ! L'espèce de couloir en biais que vous voyez derrière la partie qui est presque terminée, c'est le passage d'une bretelle ferroviaire qui reliera les voies de la gare d'Austerlitz au faisceau de la gare de Lyon, en prenant un bout de l'ancienne petite ceinture. La rue passera au dessus pour rejoindre le boulevard Masséna au niveau de l'hôtel industriel Berlier, à peu près là où l'on voit de gros tas de terre.

Sinon, je vous avais parlé des élections au conseil scientifique de Paris 1 - eh bien voilà, je suis élu, de justesse et par le miracle du plus fort reste. C'est malin, maintenant va falloir siéger et tout. Bon, ce n'est pas une instance qui se réunit tous les quatre matins, mais tout de même...

Le Plume vous salue bien.

3 commentaires:

jeanpi a dit…

j'avoue que je ne comprends plus trop le tracé de cette voie. La bretelle de rail va passer à l'air libre ?

Le Plume a dit…

Tel que je le comprends, la bretelle passera sous la rue Albert Einstein, remontera le long de Masséna et traversera le pont national. Le passage entre les deux murs, au fond, sera bien sûr couvert.

jeanpi a dit…

Bigre, ça va trembler sous les amphis de mathématiques !