Je l'avoue : ce soir, je me perds un peu dans mes références bibliographiques et mes cotes d'archives. Voici un courrier qui semble accompagner la liste des prix pratiqués en 1790, établie en messidor an II, que j'ai trouvé dans les papiers du district d'Angoulême - mais le seul exemplaire que je trouve de ladite liste vient des archives du district voisin de la Rochefoucauld ! Inversement, parfois, ça colle : La monumentale carte de la Touvre dont les trois rouleaux sont conservés aux archives départementales de la Charente n'a pas de légende, bien qu'elle soit parsemée de numéros identifiant moulins, pêcheries et fermes voisines. L'autre jour, jetant un coup d'œil dans les papiers de l'apanage du comte d'Artois, aux archives nationales (un carton que j'avais parcouru il y a plus de deux ans : il était temps que j'y revienne), et je tombe sur une « liste de renvois » correspondant à un plan de la Touvre, mais celui-là en quatre parties - déception. Sauf que, joie, les numéros correspondent parfaitement : la voilà, ma légende !
Tout ça pour dire que, parfois, on s'y paumerait un peu. Comme dans les arrières-cours italiennes, tiens :
Pinerolo, province de Turin : au verso des arcades, 5 juillet 2005, 14h12.
Ceci dit, il faisait chaud, ce midi-là, à Pignerol, tout juste descendu des cols alpins. Alors que là, je me caille ! Allez, zou, au lit.
Le Plume vous salue bien.
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