31 octobre 2007

Fluvial

Aux Grands Moulins la bibliothèque universitaire est maintenant ouverte. Elle n'est pas mal du tout, cette bibliothèque... Dommage que le projet ait été en bonne partie amputé pour faire de la place aux services administratifs... Ce qui en reste est un bel espace de travail ; une véritable bibliothèque universitaire, ça mérite d'être signalé.

Sous les fenêtres de la bibliothèque coule la Seine. Elle coule aussi sous le pont Mirabeau, et de-ci, de-là jusqu'au Havre, jusqu'à la mer. De loin, le remorqueur a sifflé ; son appel a passé le pont, encore une arche, une autre, l'écluse, un autre pont, plus loin...


La Seine vue des Grands Moulins ce midi.

Les péniches passent et moi je coince. Une vraie fatigue de Toussaint, l'époque de l'année où on fête les morts parce qu'on ne se sent pas en grande forme. La bonne nouvelle, c'est que ça fait un jour férié pour se refaire une santé !

Le Plume vous salue bien.

À lire en écoutant : J.S. Bach, sonate pour flûte et clavecin obligé en si mineur (BWV 1030) par les solistes de l'ensemble baroque de Limoges.

30 octobre 2007

Hole in the wall

Les principes de décoration que j'énonçais hier peuvent se décliner sur un mode plus urbain ; j'en veux pour preuve cette photo (prise avec mon téléphone portable, d'où la superbe qualité d'image) :


Jussieu, rez-de-chaussée 24-34, hier après-midi.

Ce qui s'est passé : on nous a signalé vendredi une coupure réseau concernant divers bureaux situés sur la dalle Jussieu. Sachant qu'il y avait des travaux dans le secteur, nous avons suspecté la coupure accidentelle d'un câble réseau... En allant sur place hier, nous constaté que c'était juste un mur qui avait été défoncé par une pelleteuse ayant quelque peu outrepassé son secteur d'intervention. Notre malheureux câble réseau (un coaxial hors d'âge) avait la mauvaise idée de longer ce mur. Heureusement qu'il n'y avait pas le gaz !

Je suis retourné sur place cet après-midi, muni de divers appareils photos - le trou béant avait été colmaté par quelques mètres carrés de contre-plaqué. D'un point de vue photographique, ça n'avait plus aucun intérêt.

Le Plume vous salue bien.

29 octobre 2007

Idée déco

Pour ceux qui trouvaient la maison d'hier encore un peu trop bien rangée, je peux vous proposer celle-ci, nettement plus « bohème » :


L'ancien moulin cu Cluzeau, Combiers (Charente), septembre 2007.

Avantage de ce concept d'architecture intérieure (au sens le plus large du terme) : votre maison évolue d'elle-même avec les saisons. Au début du printemps, le décor, plus sobre, permet de profiter des premiers rayon du soleil ; durant l'été, par contre, vous serez largement protégé des rayons du soleil...

Le Plume vous salue bien.

28 octobre 2007

Avec tout ça...

Avec tout ça, je n'ai pas eu le temps de faire le grand rangement que j'avais prévu. Du coup, ma cagna est à peu près dans cet état :


Le Temple, Combiers (Charente), septembre 2007.

Enfin, pas tout à fait : il y a moins de lierre et il pend de nos fenêtres, pas du plafond. Mais on est tout de même en bonne voie...

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax MZ-10, film Fuji Pro400H, zoom Pentax-F 35-80mm 1:4-5.6, flash intégré]

27 octobre 2007

Creuser le sujet

Bon : à quelques corrections près, mon projet de thèse est bouclé ; il sera donc rendu dans les temps à qui de droit. Reste maintenant à creuser le sujet !


ZAC Rive Gauche : chantier de la parcelle M6.

J'ai réussi à faire une première séance de creusage, aux Archives nationales : quelques dossiers intéressants dans une série dont j'ignorais l'existence : la série T, « papiers privés tombés dans le domaine public. » Il s'agit pour l'essentiel de papiers d'émigrés saisis pendant la Révolution ; s'y ajoutent quelques « papiers trouvées dans les voitures publiques, versés aux Archives nationales par les Messageries » - comme quoi les titres des inventaires d'archives peuvent être pleins de romanesque.

Je n'étais pas tombé sur cette série complètement par hasard : j'avais vu des documents qui pouvaient m'intéresser dans l'inventaire d'un fonds privé conservé aux Archives nationales, inventaire dont je m'étais acheté un exemplaire la semaine dernière. L'un d'eux était indiqué comme étant une copie, l'original étant précisément dans la série T : c'est ce que je regardais cet après-midi.

Ça tombait bien, d'ailleurs : la consultation des fonds privés en question est soumise à l'autorisation des déposants, autorisation que j'ai demandée mais qui arrivera on ne sait quand. En attendant, les papiers « tombés dans le domaine public » sont les bienvenus !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-M 135mm 1:3.5]

26 octobre 2007

À deux doigts de la panne

J'avais prévu d'aller aux archives aujourd'hui : pas moyen. Trop fatigué ; et puis, j'avais ce fichu projet de thèse à écrire. Ce que j'ai fait, au demeurant, tant bien que mal - mais là, je me sens globalement pas très loin de la panne.


Sur le chantier de la ZAC Rive Gauche, octobre 2007.

Non, je suis quand même marginalement en meilleur état que cette voiture - qui se trouve de surcroît entourée de blocs de béton, tant et si bien que même une dépanneuse ne pourrait la retirer de là. Juste un peu de fatigue, voilà tout. D'ailleurs, la semaine prochaine, c'est les vacances scolaires : ça va sûrement me permettre de me reposer. Alors que nous serons nettement moins nombreux pour faire à peu près le même travail...

Plus sympa : reçu mon tout dernier appareil photo, le Yashica 6×6 à objectifs jumeaux. J'ai déjà réussi à installer la pellicule (une Ilford HP5+, noir et blanc 400ASA au format 120) : je suis sur la bonne voie !

Et demain, j'ai prévu d'aller aux archives. Bis repetita placent et tout ça.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-M 50mm f:1.4]

25 octobre 2007

Des secrets bien gardés

Les Archives nationales étaient bien gardées dimanche dernier : j'ai déjà parlé des volontaires de l'an II et des brigades de la Grande Armée ; dans la cour de l'hôtel de Soubise, c'étaient les mousquetaires qui étaient en action - armés d'épées, comme leur nom ne l'indique pas.


Archives nationales, dimanche dernier.

Je dois retourner aux archives demain, pour consulter des documents cette fois-ci. Je me demande si l'ambiance sera la même...

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-M 135mm 1:3.5]

24 octobre 2007

Perspective

La cour de l'hôtel de Soubise, qu'habituellement on ne visite pas (sans doute les cartons d'archives viennent-il s'y promener lorsqu'ils en ont marre de rester dans leur rayonnage - il serait inconvenant de les déranger), a des lignes à peu près parfaites d'architecture classique. S'il fallait donner une première leçon de perspective à des élèves dessinateurs, ce serait sans doute là.

Cette perspective est donc un choix idéal pour être distordue par un objectif grand angle...


Archive nationale : la cour de l'hôtel de Soubise, dimanche dernier.

Qu'on se rassure : les tourelles sont parfaitement verticales, c'est l'effet d'élargissement du champ qui les fait apparaître penchées de la sorte. Les photographes qui disposent de chambres noires grand format compensent cet effet en inclinant la plaque portant le plan film par rapport à l'objectif, de telle sorte que le film soit vertical même si l'objectif pointe plutôt vers le haut. Avec un appareil photo classique, petit ou moyen format, pas moyen de faire ça, évidemment - il faudrait tout casser.

On peut bien sûr faire semblant, après coup, avec des transformations Photoshop bien choisies. Mais ça induit des déformations parasites moins flagrantes, mais du coup nettement plus gênantes : en regardant la photo, on sent que ça ne va pas, mais on ne sait pas exactement pourquoi. Les panoramiques reconstitués à partir de plusieurs photos me font le même effet, d'ailleurs. Bref : ici, Monsieur, on ne trafique pas les photos. Ou pas beaucoup. Et pas tout le temps.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-A 28mm 1:2.8]

23 octobre 2007

Grand angle

Ma panoplie de matériel photo se stabilise : je pense avoir maintenant ce qu'il me faut en matière d'objectifs et de boîtiers ; je suis même en train d'en vendre le surplus. Évidemment, je me déstabilise nettement en partant du côté du 6×6 bi-objectif. Premier achat de film 120 ce matin, avant même d'avoir reçu la bête...

Et donc je taquine, j'essaye, je bricole. Ces derniers temps, j'ai pas mal joué avec mon objectif grand angle tout neuf, par exemple.


Centre Georges Pompidou, 6 octobre 2007.

Ah, oui, pour expliquer l'histoire de « film 120 » : le format le plus courant de pellicule, celui qui donne des négatifs (ou des diapos) de 24×36mm s'appelle, en toute rigueur, « film 135 » - et plus couramment, film 35mm, puisque c'est sa largeur. Comme il possède des bords crantés (parce que c'était un film cinéma avant d'être un film photo), la hauteur maximale des images est de 24mm, d'où le 24×36 évoqué plus haut.

Mais avant ça, il y avait d'autres formats - notamment le format dit 120, de 6cm de haut, sans bord cranté et donc utilisable sur toute sa hauteur ; cette pellicule est utilisée notamment aux formats 6×4,5, 6×6 et 6×7, suivant les appareils. Le plus connu est le 6×6 : les images du négatif sont des carrés de 6 centimètres de côté. Nettement plus que les 24×36mm dont on parlait plus haut, d'où, potentiellement, une meilleure image. Ces pellicules ne se présentent pas sous forme de petites boîtes comme les pellicules 135 mais tout simplement comme des rouleaux : le film sensible est doublé par une bande de papier opaque ; quand il est fermement roulé, protégé sur les bords par les flasques de la bobine, il est à l'abri de la lumière. Par ailleurs, on ne rembobine pas un film 120 : on finit de l'enrouler autour de la bobine de réception, on sort celle-ci de l'appareil, on la cachette pour ne pas qu'elle se déroule avant son développement, on récupère la bobine d'où venait le film et on la met à l'emplacement de la réception - elle accueillera le contenu du prochain film au fur et à mesure de son utilisation.

En théorie, je maîtrise la question. En vrai... on verra bien !

le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-A 28mm 1:2.8]

22 octobre 2007

Des moulins sous le soleil

Journée de travail en toute petite forme, même si les Grands Moulins de Paris étaient baignés de soleil... Du coup, je vous ressors les grands moulins de Malmö, écrasés par le soleil de midi - enfin, pas trop écrasés tout de même, on est en Suède...


Les Nord Mills de Malmö, Suède, 13 août 2007.

Demain matin, je passe récupérer une pellicule au labo - de la Fuji Pro 400H sortie du Pentax ME Super, qui est devenu mon appareil usuel ces derniers temps. Même si, lorsqu'il s'agit de prendre des photos sur le vif, l'autofocus manque un peu, il faut l'avouer.

Et puis d'ici peu je reçois ma dernière folie, et attention, c'est du lourd : un Yashica 6×6 à viseur de poitrine et objectifs jumeaux... À moi le moyen format !

Le Plume vous salue bien.

21 octobre 2007

La charge des cavaliers à pied

Retourné aux Archives nationales cet après-midi, mieux armé en matériel photographique, et en lumière du jour aussi. Marrant de voir ces bâtiments, consacrés depuis deux siècles à la tâche austère de conserver les papiers de famille de la Nation, se transformer pour l'occasion en camp de foire...


Un dragon à pied confronté au jeune public, hôtel de Rohan, cet après-midi.

Dans les jardins de l'hôtel de Rohan, inaccessibles au public le reste du temps, un camp de la Grande Armée s'était installé pour le week-end. Deux dragons en grande tenue racontent d'une voix forte, largement colorée par l'accent du Brabant, le déroulement de la bataille de Waterloo. « Si Grouchy était parvenu à temps, Bruxelles était reprise, puis Anvers... » L'histoire de France est plus belge qu'on ne le croit.

Dans la cour de l'hôtel de Soubise, des mousquetaires procèdent à la manœuvre, en compagnie de recrues hautes comme trois pommes. La guerre est rigolotte quand il fait beau et qu'on est là pour s'amuser. Un peu plus loin, les restaurateurs des Archives, en grande tenue également, montrent l'art de la préparation du parchemin et de la reliure plein cuir. Moins spectaculaire, peut-être, mais le public se presse là aussi.

La buvette vend du vin chaud et d'accortes servantes, du pain perdu fumant. Il fait beau ; c'est dimanche. Traîner un peu, l'appareil photo autour du cou...

Le Plume vous salue bien.

20 octobre 2007

Entendez-vous, dans nos campagnes...

Les Archives nationales sont sens dessus dessous ce week-end, dans le cadre de « livre en fête ». J'étais passé pour voir s'il y avait des inventaires intéressants vendus à prix réduit (il y en avait) ; ça m'a permis de visiter le musée en compagnie d'une copine qui travaille là, vêtue pour l'occasion en costume du XVe siècle. En sortant, je croise un régiment de volontaires de l'An II qui se mettait en marche d'un pas décidé...


Cour de l'hôtel de Soubise, en début de soirée.

Je ne sais pas vers où ils partaient, d'ailleurs. Sans doute quelque tonneau à percer dans les caves de l'hôtel de Rohan, juste à côté.

La manifestation se poursuit toute la journée de demain ; entrée par la rue des Francs-Bourgeois, juste à côté de la rue des Archives. L'entrée est gratuite - ça mérite d'être signalé !

Le Plume vous salue bien.

P.S. à propos d'hymnes : pas tous les jours qu'on entend le magnifique Nkosi skelel' iAfrika à la télévision française...

19 octobre 2007

Repos !

Bon, je suis rincé, moi : ce week-end je vais essayer de souffler un peu.


Hôtel des invalides, 12 septembre 2007.

D'un autre côté, je vais à un séminaire demain après-midi - un tout facile : je ne communique pas, j'ai juste à écouter et poser quelques questions si questions il y a, mais tout de même... Et puis j'ai ce projet de thèse à rédiger. Assez urgemment, en fait. Pour le repos, c'est pas gagné.

Le Plume vous salue bien.

18 octobre 2007

Jour de grève

Il faisait beau en ce jour de grève - enfin, pas grève pour moi : grâce à Super Scootie, aucun problème pour aller à Tolbiac faire cours. J'avais même des étudiants, c'est dire !


Le centre Pierre Mendès-France de l'université Paris 1, ce matin.

Bon : je n'en avais pas beaucoup, essentiellement mes étudiants Erasmus. Du coup, on a pu travailler en petit groupe sur un document sympa, extrait d'un journal de 1887, décrivant l'un des tous premiers moteurs à pétrole, avec carburateur et bougie d'allumage, et tout et tout. Détail amusant : il s'agit d'un moteur à deux pistons dans un seul cylindre. Les deux pistons se font face, l'allumage ayant lieu au milieu. Enfin bon, moi je trouve ça amusant. Je m'amuse d'un rien.

Passé déjeuner dans un centre commercial - pour moi qui ne mets jamais les pieds dans ces lieux, c'est terriblement dépaysant. Le rayon « histoire » du Virgin y est bien entendu parfaitement navrant. Comment expliquer aux gens que les merdes qu'on leur propose dans ces rayons n'ont rigoureusement rien à voir avec de l'histoire ? C'est marqué Histoire en tête de gondole, alors...

Voilà. Le reste du temps, j'ai fait mon travail. Pas très efficacement, je dois dire. Et puis je suis rentré à la maison.

Le Plume vous salue bien.

17 octobre 2007

Moteur !

Le mercredi, c'est préparation de cours. Et cette semaine, subtilité : j'ignore totalement si j'aurai des étudiants. Amusant, non ?

Dans le doute, je prépare quand même, au moins un peu. Le thème du jour : la motorisation. Et plus précisément, le moteur « à explosion », celui qu'on trouve sous tous les capots ou presque.


Un cas particulier : le moteur d'avion rotatif, où les cylindres tournent avec l'arbre moteur.
Musée des techniques d'Helsingør, 19 août 2007.

La difficulté, c'est que je ne suis pas certain que mes étudiants aient la moindre idée de ce qu'est ce fameux moteur. Il faut donc tout expliquer. Et aussi ce qu'est une machine à vapeur, parce qu'il est jusque à la fin du XIXe siècle le moyen privilégié pour produire de l'énergie mécanique avec du combustible...

Eh bien, qu'à cela ne tienne : on inventera la machine à vapeur. Et le moteur à air chaud de Stirling, tant qu'à faire, même si je n'y comprends pas grand chose. Et, pour finir, le moteur à explosion, à deux ou quatre temps, fixe ou rotatif, diesel ou à essence...

Un authentique cours d'histoire des techniques. Avec de vrais morceaux de technique dedans.

Le Plume vous salue bien.

16 octobre 2007

Deuxième tour

Une autre tour qui a un aspect un petit peu inhabituel ces derniers temps, c'est la tour de Jussieu - réduite à l'état de squelette pour cause de désamiantage et rénovation. Ne subsistent que les plateaux, la structure centrale qui concentre cages d'escaliers et ascenseurs et les poteaux qui maintiennent les plateaux. Compte tenu de l'esthétique de la tour en question, c'est plutôt un progrès.


La tour de Jussieu vue de la rue des Écoles, en début d'après-midi aujourd'hui.

Je passais dans le coin après avoir récupéré mon dossier d'inscription en thèse à la Sorbonne et avant de rejoindre mes Moulins d'un coup de pédale décidé (puisque j'étais en vélo aujourd'hui). Enfin, décidé... Dans le long faux-plat de l'avenue de France, je me demandais si je n'avais pas un problème de roulements ou quelque chose comme ça - en fait, c'était juste le déjeuner de midi qui était lourd à tirer.

Faut que je le remplisse, maintenant, ce dossier. Pas une mince affaire : il faut écrire un projet détaillé d'une part, un résumé de 15 lignes d'autre part... Clairement, la réponse « je vais toujours chercher, on verra bien ce que je trouve » ne serait pas suffisante.

Le Plume vous salue bien.

15 octobre 2007

Le retour d'une tour

Tiens, je ne sais pas si vous avez remarqué - ceux d'entre vous qui fréquentent notre chère capitale tout au moins : la tour Saint-Jacques est revenue. Ça faisait des années qu'elle n'était qu'un donjon de tôles ondulées ; depuis cet été, elle a commencé un strip tease, de haut en bas...


Tour Saint-Jacques, 26 août 2007.

Pour continuer dans les scoops : j'ai vu le dentiste ce matin. Le plan de rénovation qu'il entend me proposer n'a rien à envier au ravalement dont il était question plus haut, que ce soit pour la durée ou pour le coût... Faut voir, mon bon Monsieur, faut voir.

Et puis, entre le cabinet dentaire et la fac, circulation en pagaille complète : un autocar de tourisme avait jugé bon de prendre feu sur les quais de Seine. Presque en face de la tour Saint-Jacques d'ailleurs.

La semaine commence dans la joie et dans la bonne humeur. Une, deux, une deux, en petites foulées !

Le Plume vous salue bien.

14 octobre 2007

Atlantique Nord

Aujourd'hui : beaucoup dodo, un peu vélo, et un peu de rugby sur canapé - du vrai rugby, cette fois-ci.

Sinon, puisque je parlais de Copenhague, une petite photo pour finir le week-end...


La Grønland Handels Plads vue de l'autre côté du port.

C'est un regret : je n'ai pas visisité ce bâtiment : la Maison de l'Atlantique Nord, centre culturel groenlandais, féringien et islandais. C'était fermé le jour où j'étais dans le coin, je crois ; et puis, c'est tout neuf, les guides n'en parlaient pas.

Cette partie du port était celui où arrivaient les navires en provenance de ces régions ; on y trouvait les entrepôt de la compagnie royale du Groenland, qui avait l'exclusivité du commerce avec la colonie danoise. À l'époque de mon passage là bas, les supérettes des villes et villages étaient toujours à l'enseigne de la compagnie, la KGH. Elle se nomme maintenant KNI (Kalaallit Niuerfiat), passée sous l'autorité du gouvernement autonome groenlandais : le Groenland, de même que les îles Féroé (dont on connait maintenant l'équipe nationale de football et les aéroports d'accès délicat), est maintenant un état indépendant sous souveraineté danoise, compromis très scandinave qui semble convenir à l'ensemble des parties concernées.

Il faudra bien que je retrourne à Copenhague - pour visiter la Maison de l'Atlantique Nord !

Le Plume vous salue bien.

13 octobre 2007

Chères études

Bilan de la journée : une journée d'étude très, très intéressante - et une communication qui s'est fort bien passée. Encore un effort (un séminaire que je co-organise en novembre) et le plus dur sera fait, de ce point de vue tout au moins.

Pour boucler tout ça, un pot particulièrement sympa avec ma directrice, mon ancien directeur (à ma première tentative pour faire une maîtrise), maintenant émérite, et ma co-organisatrice du séminaire du 10 novembre.


Le Custom House à Ny Havn, Copenhague, 19 août 2007.

Bon, manquait un peu la mer, dans ce paysage. Je me serais même contenté du port de Copenhague, comme paysage. À la place il y avait la rue de Rivoli avec un match de football sans intérêt en arrière plan et la foule du samedi soir sur les trottoirs...

À propos de chères études, l'équipe de France est renvoyée aux siennes après un match pas franchement emballant. Sans être un inconditionnel de sport télévisé, c'était un peu décevant - la manière au moins autant que le résultat. À mon avis, ils avaient mangé du sanglier qui avait mangé quelque chose. Faut dire, avec un Binoclard 1er déjà en train de combiner les magouilles juteuses qu'il pourra monter comme secrétaire d'État, c'était mal barré.

Sur ce, dodo : la nuit dernière a été courte.

Le Plume vous salue bien.

12 octobre 2007

Comptoir des fers

Parmis mes dernières acquisitions sur ebay, une méthode de suédois : Teach Yourself Swedish, ça s'appelle, achetée pour un prix plus que raisonnable. Pourquoi faire, me direz-vous ? Pour voir à quoi ça ressemble, pour l'essentiel. Je n'ai pas l'intention d'apprendre cette langue dans les semaines qui viennent... En fait, je cherchais plutôt une méthode de danois, au point de départ ; c'est dire à quel point c'est un projet mûrement conçu, cette affaire. De toute façon, pour une langue qui présente quelque difficultés du point de vue de l'intonation, une méthode anglaise, ça n'est pas idéal, je suppose.


Aciéries de Malmö, Suède, 13 août 2007.

Il est vrai cependant que j'ai bien aimé le peu que j'ai vu du pays en m'y promenant il y a deux mois ; que le pays a une place de choix dans l'histoire de l'industrie du fer au XVIIIe siècle ; que j'aurais sans doute à aller faire un tour à Stockholm un de ces jours pour m'occuper de ce genre de choses.

Au fait, question grammaticalement délicate : en suédois, l'article défini et marqué non pas par un article placé devant le mot, genre le, la, les, the, der, die, das, die, etc. mais par une marque en fin de mot : hus, « maison » donne huset, « la maison » (et parce que c'est du neutre - il y a deux genre en suédois, le commun et le neutre, n'est-ce pas curieux).

Du coup, la très vieille association des sidérurgistes suédois s'appelle Jernkontoret - jern (ou järn) étant le fer et kontor, qui s'écrivait autrefois contoir, vient probablement du français « comptoir ». Mais, problème : la terminaison étant la marque de l'article défini, si dans un texte français j'écris « le Jernkontoret », l'article défini français ne fait-il pas double emploi ?

Grave question. Je ferais mieux de terminer ma communication de demain matin. Au fait, annonce : demain au centre Malher (9 rue Malher, 75004 Paris), de 9h à 18h15, journée d'étude « images et pratiques techniques ». Avec notamment une communication de votre serviteur, à condition bien sûr que je la termine. J'y retourne de ce pas.

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax P30t, film Fuji Pro400H, objectif Tamron 135mm f/2.8]

11 octobre 2007

Constructions

Passé profiter d'un rayon de soleil d'après déjeuner, appareil photo en bandoulière, du côté du boulevard Masséna, où les chantiers battent leur plein. Il a bien changé, ce terrain vague, depuis la dernière fois que je l'ai pris en photo, en juillet dernier...


La future parcelle M6 de la ZAC Rive Gauche, paris 13e.

L'ancienne voie de garage a été démontée ; les forages sont en cours pour construire les fondations des futurs bâtiments - pour l'université, en partie du moins. Une nouvelle bretelle ferroviaire va cependant être construite, qui partira dans l'autre sens : elle permettra de faire partir d'Austerlitz des TGV à destination du Sud-Est, aux périodes de grand départ.

Au fond, l'hôtel industriel Berlier. On doit y installer un laser pour assurer la connexion réseau de collègues qui seront temporairement installés là. Un peu plus loin sur la gauche, un bâtiment est sur le point de se terminer, dont le gros œuvres commençait à peine à l'époque... Ça va encore nous faire du boulot, tout ça !

Le Plume vous salue bien.

10 octobre 2007

Au volant

Je ne sais pas si mes étudiants vont apprécier mon cours, mais en tout cas, ils auront droit à de jolies images.


Volant d'une Delaunay-Belleville de 1913, Angoulême, 15 septembre 2007.

Eh oui : je passe à la vitesse supérieure : la présentation PowerPoint, avec des images de voitures de toutes les époques... Si avec ça je ne fais pas salle comble, c'est à désespérer.

Le Plume vous salue bien.

09 octobre 2007

Usines

Bon : mon cours de jeudi n'est pas prêt, j'ai de plus en plus en trucs en retard au boulot, mais je commence à avoir une idée de ce vers quoi tendra ma communication de samedi - à savoir, la naissance de l'idée d'usine.


Usines Leroy-Somer d'Angoulême-Sillac, 14 septembre 2007.

Une usine, c'est quoi ? Un espace clos, dévolu spécifiquement à une activité de production et organisé en fonction de ça. Enfin, pour simplifier, parce que cette définition ne permet pas d'exclure directement les manufactures. Et une manufacture, ça n'est pas une usine (ah mais non, dirait la chanson).

En tout cas c'est un type d'espace que l'on voit apparaître à la toute fin du XVIIIe siècle ; c'est ce que j'essayerai de montrer. Entre autre.

Yaka !

Le Plume vous salue bien.

08 octobre 2007

Patinage

Aujourd'hui, ça pédalait un peu dans la choucroute. Il y a des jours comme ça...


Zoo de San Diego, août 2004.

À part ça, ça va !

Le Plume vous salue bien.

07 octobre 2007

À vendre

Aujourd'hui, rubrique petites annonces : dans la série « on ne peut pas toujours acheter et jamais vendre », je me sépare de mon boîtier Pentax P30 - le tout premier de mes achats photo de cet été.


La bébète avec l'objectif vendu avec.

C'est un très bon appareil ; d'ailleurs, les habitués ont vu un certain nombre des photos que j'ai prises avec ; seulement, depuis que j'ai fait réviser mon autre boîtier acheté cet été, le ME Super, je n'utilise plus le P30. Du coup, à quoi bon le garder. J'ai pas mal hésité, vu que le P30 a un bouton de contrôle de la profondeur de champ qui fait défaut au ME Super - mais l'expérience prouve que c'est le ME Super que j'utilise le plus.

S'il y a des gens qui se cherchent un bon boîtier (avec une bonne optique) pour se lancer dans l'argentique, n'hésitez pas à aller faire un petit tour sur ebay...

Fin de la minute de publicité ; nous reprenons le cours normal de nos émissions.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : je vendrai aussi des objectifs Tamron 35 et 135mm un de ces jours.

06 octobre 2007

Bricolage et photographiage

Il y a des engagements faciles à tenir : j'avais dit que je ne ferais rien aujourd'hui, et je l'ai fait. Passé une partie de la matinée à dormir ; le reste, à profiter d'un rayon de soleil qui arrivait sur ma table de travail pour photographier mon matériel photo : ça alimentera ma rubrique photomatos !


Mon objectif favori : le Pentax 50mm, ouverture de f/1.4 à f/22 - ici, diaphragme à 22.

Après ça, tout de même, parti faire des photos : ça fait longtemps qu'on n'avait pas eu autant de lumière. Et du même coup passé à Leroy-Merlin, histoire de préparer l'activité suivante.

C'est à dire : du bricolage - mais de matériel photo. Un support de flash acheté sur Ebay m'était arrivé tout cassé ; plutôt que de le jeter, il s'agissait de faire de l'orthopédie lourde, avec des boulons et des renforts dans tous les sens pour faire que ça tienne. Et ça a l'air de tenir. Mais il m'a fallu l'après-midi pour ça.

Bref : pas grand chose. C'est pile ce qu'il me fallait.

Le Plume vous salue bien.

05 octobre 2007

Fluctuat Nec Mergitur

Lassitude de fin de semaine. Impression de ne pas avancer... Essayer de se reposer un peu ce week end, tant qu'à faire.


Hiver sur l'île de la Cité, 29 janvier 2006.

Tiens, je me suis rendu compte ce soir que cette photo, une de celle que j'ai agrandie pourtant, n'avait jamais été publiée ici. Voilà qui est fait !

Le Plume vous salue bien.

04 octobre 2007

En voiture Simone !

Bon - mes talents d'enseignant étaient en rodage ce matin, mais c'est plutôt bien parti. Effectif restreint : on pouvait prendre l'ascenseur tous ensemble pour redescendre du 19e étage. Moyennant une bonne voiture, je pense qu'on pourrait tous y tenir !


La spacieuse Renault V1 de 1908, Angoulême, septembre 2007.

En tout cas j'aurais plaisir à les retrouver la semaine prochaine. D'ici là, j'ai une proposition d'artice à finir, une communication à préparer et un séminaire à finaliser. Ah, et il faut que je travaille, aussi.

Le Plume vous salue bien.

03 octobre 2007

Automobile

Comme il se doit, je ne suis absolument pas près pour mon cours de demain. Si tant est qu'il y ait des étudiants, de toute façon. On verra bien.


Voiture Christiansen, Danemark, fin XIXe siècle. Musée des techniques d'Helsingør, août 2007.

Bon, j'ai toujours un plan de cours - 11 séances, puisqu'il y en a une qui saute pour la Toussaint. Il ne restera plus qu'à trouver de quoi les remplir... Ce ne sont pas les idées qui manquent !

Le Plume vous salue bien.

02 octobre 2007

Techniquement

Mon cours d'initiation à l'histoire des techniques commence après-demain ; dire qu'il n'est pas tout à fait prêt relève de la litote. À ce propos, s'il y a des gens qui s'ennuient du côté de Tolbiac entre 10 et 11 le jeudi matin, on doit pouvoir s'arranger : je serais surpris qu'il y ait grande foule, les étudiants s'entassant dans les options qu'ils considèrent comme les plus « rentables », d'après des critères qui n'appartiennent qu'à eux.

Du coup, je me rends compte que je n'ai pas encore mis une seule photo du musée national danois des technique...


le musée des techniques d'Helsingør, 19 août 2007.

Comme on peut s'en douter d'après la photo, il s'agit d'un musée de l'aviation, installé dans d'anciens hangards aéronautiques, qui a élargi ses collections vers l'ensemble de l'histoire de technique. Un vrai capharnaüm, comme tout musée des techniques qui se respecte - le principal reproche que je fais au réaménagement récent du musée du CNAM, c'est que ça fait un peu trop bien rangé.

Outre l'aviation et, plus généralement, les transports, on trouve des salles fort bien faites sur l'électricité et sur les technologies du son et de l'image. Cri du cœur d'un collègue américain, éminent spécialiste de l'artillerie médiévale : « Ça y est ! Je suis vieux ! » - il venait de trouver dans une vitrine la boombox de son enfance. De celles que les ados trimballaient avec eux et qui consommait en quelques heures une douzaines de piles R20.

Tout ça ne fait pas avancer mon cours pour autant. Bah ! Au pire, je leur montrerai mes photos de vacances !

Le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax P30t, film Fuji Pro400H, objectif Autochinon 50mm f:1.7]

01 octobre 2007

Les bourgeons de l'automne

Le printemps est la saison où les bourgeons éclosent, oui ; mais l'automne est celle où les bourgeons se préparent.


Bourgeon apical d'un laurier parisien, septembre 2007.

L'automne est aussi la saison des rhumes. J'ai testé pour vous.

Le Plume vous salue bien.