La principale raison pour laquelle la ville de Nantes m'a agréablement surpris lors de mon dernier séjour, c'est qu'à l'exception d'une nuit passée en auberge de jeunesse il y a très longtemps et de quelques cours enseignés à la Chapelle-sur-Erdre, dans les lointaines banlieues nord, ce que je connaissais de Nantes, c'était principalement ça :
Le pont de Cheviré vu de Saint-Herblain, 3 décembre 2009.
Sauf que je le voyais d'en haut, avec la ferme intention d'y rester, en haut, ou du moins d'en descendre en pente douce. Ajoutons à cette vue de Nantes l'échangeur qui tue au débouché de l'autoroute A85 sur le périphérique : si vous ne vous insérez pas immédiatement (sous prétexte par exemple que cela vous ferait passer sous un semi-remorque), votre file d'insertion se transforme immédiatement en bretelle de sortie et vous êtes renvoyés aussi sec vers la cambrousse vendéenne que vous quittiez sans regret. Une sorte de reconduite immédiate à la frontière qui ne donne pas une franche impression d'hospitalité, disons-le.
Je comprends maintenant mon erreur : le pont de Cheviré est nettement plus beau vu d'en bas.
Le Plume vous salue bien.
Boîtier Pentax MZ-5n, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 135mm f:3.5.
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