Puisque les intempéries anoncées semblent avoir été retardées, je suis reparti me promener dans mes terrains de chasse, entre Charente, Dordogne et même un petit bout de Haute-Vienne, sur les traces de mes maîtres de forge du XVIIIème siècle.
Au détour d'un pont sur la Tardoire, je tourne la tête au péril de la trajectoire pour regarder un panneau qui me tournait le dos : Pont Rouchaud, un toponyme connu par mes archives ; il y avait là un haut fourneau, que la famille de maîtres de forge qui m'intéresse plus spécialement avait racheté vers 1780 à un parent parti pour Saint-Domingue. Après un demi-tour problématique, je prends une toute petite route sur quelques kilomètres à travers les bois, et je finis par tomber sur un magnifique hameau de fond de vallée :
Le moulin de Luderias à Busserolle (Dordogne).
À noter que si, techniquement, le moulin se trouve à Busserolle, je le photographiais depuis la rive droite de la Tardoire, donc de Roussine (Charente). Quant à l'ancienne forge de Pont Rouchaud, à un kilomètre en amont, beaucoup plus près de la bifurcation dont il était question plus haut mais bien cachée par des haies, elle se trouve bien à Roussine, comme en attestent les disputes entre le propriétaire et la municipalité vers 1790 pour des questions de patentes, mais la rive opposée est à Maisonnais-sur-Tardoire (Haute-Vienne).
Le début de mai est, dans ces contrées, la saison la plus verdoyante de l'année. Tous les arbres portent leurs feuilles nouvelles ; prairies et blés ont bien entamés leur pousse.
Pas mal, finalement, comme manière de faire de l'histoire.
Le Plume vous salue bien.
2 commentaires:
J'aurais mieux fait de sortir aujourd'hui, au lieu d'ingurgiter des produits charentais... Salut à toi.
oh! what a fraicheur! ici, l'heure est au cinéma italien, vois-tu...La bande-annonce. profite bien de la verdure!! bisous
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