Je le disais avant-hier : le sac à dos perdu était retrouvé, youpi, youkaïdi. Suis donc passé le lendemein matin le récupérer, dans les locaux flambant neuf du commissariat du 3ème arrondissement - miracle, il y était effectivement et je l'ai bel et bien récupéré ; tout était dedans, les clés, le chéquier, les trente-six câbles de tout poil et de toutes nationalités... Vu l'heure à laquelle il est arrivé au commissariat, il a dû y être amené dans les minutes qui ont suivies sa chute. Il y a peu de chance que mon bienfaiteur anonyme lise ces lignes, mais si c'était le cas, un grnad, grand merci.
Sur ce je retourne prendre mon vélo, mets le sac sur mon dos (on ne me la fera pas deux fois), enfourche l'engin et, lorsque le feu passe au vert (car j'essaye de respecter le code de la route, si, si), j'appuie sur ma pédale d'un molet décidé...
Et rien. Rien du tout. La pédale tourne dans le vide. Une rapide vérification me fait constater la présence de la chaîne à sa place réglementaire ; d'ailleurs, les pédales entraînent les pignons sans le moindre flottement - seulemment, ceux-ci n'entraînent plus la roue. Ce qui est tout de même le but de la manœuvre.
Cependant, après quelques coups de pied bien placés, tout semble rentrer dans l'ordre, jusqu'au passage devant la préfecture - l'endroit même où j'avais constaté la disparition de mon sac la veille, tiens. Là, tentative d'accélération pour se dégager d'un quelquonque foutoir, qui produit un craquement sinistre du côté de la roue arrière, et là, rien à faire : la roue libre était maintenant libre dans les deux sens, ce qui est un abus manifeste de liberté. Du coup, poussage du vélo jusqu'aux environs du Panthéon, où je devais récupérer notre voiture. On est passé tout à l'heure récupérer ledit vélo et je m'acharne depuis à tenter de le réparer...
La coupable roue arrière refuse de venir à récipiscence.
La pièce fautive, c'est ce cylindre rayé que l'on voit, débarassé de ses pignons, au moyeu de la roue. Sa remplaçante, munie elle de ses roues dentées, est sur l'établi à côté, avec dessus le fichu outil qui est censé permettre démontage et remontage de la roue libre. Tu parles ! Déjà, il n'est pas exactement aux cotes, il a fallu que je le rectifie. Ensuite, de toute façon, c'est grippé à mort, pris dans la masse, cuit et archi-cuit. Bah, en fin de compte, cette jante, elle commençait à fatiguer aussi...
Le Plume vous salue bien.
P.S. : il n'y avait pas que le vélo qui craquait hier ; moi-même, je ne me sentais pas très bien. Sensation d'apesanteur, comme Daffy Duck avant qu'il réalise qu'il y a le vide sous lui... Bah, ça va sûrement s'arranger ; un peu de vacance, ça ne va pas faire de mal.
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