21 juin 2005

Fête de la musique (mais pas trop)

Pour une fois (rappelez-vous mon entrée de l'an passé) j'ai eu une activité quelquonque en rapport avec la fête de la musique.

Non que j'ai quoi que ce soit contre la musique évidemment, mais depuis que je suis à Paris, j'évite. J'ai beau faire, les foules des grands événements parisiens, j'ai un peu du mal. Ceci dit, c'était loin des foules effarantes de la place de la République - avec sa scène orientée, en dépit du bon sens, face au cul de sac de la rue du temple, pour des raisons de télégénie : dans l'amphi Richelieu de la Sorbonne, un concert de musique anglaise des 16e et 17e siècle, avec chœurs et violes de gambe, par une formation d'universitaires et d'étudiants. Eh bien, c'était super bien, vraiment.


Les Sorbonne Scholars en concert à l'amphi Richelieu, 21 juin 2005.

Ensuite, marche dans la foule jusqu'à Odéon où la Madame prenait le métro pendant que je pédalais vers notre 10e arrondissement. Enfin, pédalais... Il a fallu slalomer à la vitesse du pas dans la foule compacte de tous les gugusses qui s'étaient donné rendez-vous à la fontaine Saint-Michel, sans compter les quelques simples d'esprit qui avaient jugé bon de s'aventurer en voiture dans le quartier latin ce soir. Beati pauperii spiritu, mais tout de même... Bref, il m'a fallu un bon quart d'heure pour aller d'Odéon à la Seine, le tout dans l'épuisante cacophonie de la chasse aux watts entre amplis concurrents de dix mètres en dix mètres. C'est surement super passionnant de rester dans une pagaille pareille, mais je le leur laisse, merci bien.

Du côté de nos grand boulevards, par contre, petits groupes plus ou moins ringards mais sympas dans tous les cafés, badauds détendus... Finalement, la vraie fête de la musique, c'est sans doute dans les coins comme ça, un peu en marge par rapport aux foules et aux grands machins. À moins bien sûr que je ne sois à la recherche de mes fêtes de la musique de ville moyenne et d'ado mélomane...

Le Plume vous salue bien.

Aucun commentaire: