J'avais bloggué le Duomo de Sienne avant-hier ; ce soir, je reste dans l'Europe du Sud, mais plus à l'ouest, beaucoup plus à l'ouest - presque aussi loin qu'on puisse aller en restant sur notre continent : Peniche, au nord-ouest de Lisbonne, port de pêche et citadelle perchée sur sa péninsule.
Citadelle et séchoir, Peniche, Portugal, juin 1992.
Quand je l'ai visitée, Peniche, c'était une petite ville côtière un peu endormie avec ses chantiers navals construisant les petits chalutiers en bois de pêcheurs locaux, sa coopérative maritime et ses filets de morue au séchage sur l'esplanade ventée qui borde la citadelle.
Nous y étions arrivés par la mer, notre première escale depuis la Bretagne nord. Atterrage impeccable dans la matinée entre le cap Carvoiero et l'île qui est en face ; entrée en douceur dans le port et mouillage devant la citadelle. Un douanier nous aborde alors que nous sortions pain et jambon pour un petit casse-croute et nous souhaite « bienvenue au Portugal et bon appétit » dans un Français parfait. Suite un peu moins glorieuse, l'ancre étant complètement emberlificotée dans un vieux câble qui traînait au fond mais, grâce à divers palans et au balaise du bord, on arrive à se dégager et à rejoindre le poste de mouillage qu'on nous avait indiqué.
Après, c'est l'escale : le quai qui tangue au moment de mettre pied à terre, une bière fraîche en terrasse, une longue promenade dans les petites rues.
Il ya avait un reportage à la télévision l'autre jour sur Peniche, donné en exemple de la modernisation du Portugal. Les rues étaient déjà en travaux en 1992 ; je ne sais pas si je reconnaîtrais si j'y retournais aujourd'hui. J'espère que les décors de faïence des vieilles maisons de la villes sont toujours là !
Le Plume vous salue bien.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire