30 juin 2007

Photographie

Récupéré aujourd'hui une vingtaine d'agrandissements : petit à petit, je me constitue ainsi une petite photothèque au format 18×27 cm - dix ans de photos, à peu de chose près. Ça ne rajeunit personne mais, bon, vu que je me suis découvert un cheveu blanc ce matin, il faudra bien que je m'y fasse. Enfin, le cheveux, je préfère le qualifier de blond - compte tenu de la couleur de ses voisins, la différence est largement rhétorique.

Les photos que j'ai faites agrandir sont principalement des photos que vous avez déjà vu ici. Les exceptions à la règle sont souvent des clichés dont j'avais utisé une version voisine prise avec l'appareil numérique. C'est le cas de celle-ci, par exemple :


La Vienne en aval de Chinon, 24 août 2006.

J'avais utilisé ici une image du même endroit prise avec mon brave petit Canon Ixus 400 ; la définition et la luminosité de celle-ci est tout de même bien meilleure. Encore heureux, en un sens : autrement, la vente de boitiers réflex serait une vaste escroquerie.

On ne me fera pas dire de mal de l'Ixus 400. C'est un appareil qui m'a redonné goût à la photo, peut-être le meilleur compromis possible entre l'encombrement et la qualité des clichés. Je n'aime pas les appareil plus petits : je trouve qu'on ne les a pas bien en main. L'Ixus 400 est extrêmement maniable et prend des photos correctes dans une large plages de situations, y compris en lumière faible et sans flash, comme je le pratique régulièrement en archive. Il va d'ailleurs doucement vers ses 11.000 clichés en un peu plus de trois ans.

Avec le boîtier Pentax (un MZ-10 acheté au Japon en 1998), c'est un tout autre jeu. Ne serait-ce que parce que de vrais objectifs font une sacrée différence : même avec les meilleurs lentilles qui soit, un objectif de 18 mm de diamètre ne peut pas donner la même chose qu'une lentille de 49 mm...

Pour autant, un bon appareil ne fait pas automatiquement de bonnes photos. J'ai eu pendant des années des résultats décevants, pour cause de pellicules inadaptées et de développements à l'eau de vaisselle par les défuntes boutiques FNAC service. J'utilise maintenant un labo photo digne de ce nom (négatif+, pour ne pas le nommer) et je fais de plus en plus mumuse avec différents types de pellicules en fonction des situations, surtout depuis que j'ai testé la subtile Fuji Pro400H - c'était à l'occasion de photos en musée prises pour le compte d'une amie plasticienne.

Prochain essai : la Reala 100, toujours en Fuji, qui devrait me rendre de bons et loyaux services dans les fortes lumières de la mer morte et autres régions circonvoisines. J'en ai pris cinq rouleaux : vous n'avez pas fini d'en entendre parler.

Le Plume vous salue bien.

5 commentaires:

Anonyme a dit…

ah ben voui! toi c'est comme pour moi, le cheveu blanc... difficile de le rater!!! (moi j'en ai un seul, sur la tete, que je coupe regulièrement; mais le temps qu'il rapplique, ben suis toujours coloris special pour chanter "El Condor pasa" dans le metro...)

Le Plume a dit…

Ouais, moi, le problème, c'est en Californie : j'avais gravement offensé une serveuse salvadorienne en refusant de parler "notre" langue !

Anonyme a dit…

ben moi recemment à Paris, y a un serveur du Presto Fresco qui a tenté de me parler.. brésilien. Faut dire que la collègue et amie, avec qui j'étais, était plus italienne que moi avec un teint de porcelaine et les yeux bleus...

Anonyme a dit…

Quand on en est déjà à virer au look "Indira" on se marre doucement! Le cheveu blanc, c'est moi qui l'ai vu... Victoire! Je ne suis plus la seule chenue. ;-)

Anonyme a dit…

Dans ma famille, on «blanchit» tôt. On a pour notre dire que les cheveux blancs sont une marque de sagesse... et que c'est leur perte plutôt que leur apparition qui devrait être déplorée!