07 octobre 2010

Concrète

Tombé au hasard d'une FNAC sur une compilation de morceaux d'un compositeur contemporain que j'avais découvert dans mes années de lycée, grâce à des cours d'arts plastiques où il n'y avait pas que des arts plastiques. Le titre du disque est digne des érudits du XVIIe siècle :

Pierre Henry . Michel Colombier
les jerks électroniques de la
messe pour le temps présent
et musiques concrètes de Pierre Henry
pour Maurice
béjart.

J'espère que le maquettiste sera retrouvé et châtié. Heureusement, le contenu est d'un autre tonneau.


La ligne de toit d'un train ICE en gare de l'Est, Paris, 12 septembre 2010.

C'est donc une compilation : des extraits d'œuvres créées ou adaptées comme musiques de ballet pour Béjart. Il y a du connu, et même du très connu : le Psyché Rock l'est presque trop, au risque d'être l'arbre qui cache la forêt. Je connaissais très bien les variations pour une porte et un soupir, que j'avais découvertes au cours d'art plastique mentionné ci-dessus et dont je m'étais fait une cassette (j'avais orné la boîte de lamelles de mica entre deux feuilles de plastique, ce qui permettait d'en changer les motifs en la secouant) ; du coup, je regrette presque de n'en avoir que des extraits. Je découvre par contre La reine verte et le voyage, et j'aime beaucoup.

Bref, aimer des musiques de cinglés n'est pas une nouveauté chez moi, plutôt le retour à de bonnes vieilles habitudes.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier numérique Pentax K-m, objectif SMC Pentax-M 100mm f:2.8.

Pierre Henry, Le voyage : « le couple » (1962 ; CD Mercury, 2009).

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