14 avril 2006

Mieux, beaucoup mieux

Journée nettement plus propice aujourd'hui - faut dire, vendredi c'est histoire. Déjeuner avec des copains, petit tour au Décathlon tout neuf des environs, et puis après-midi passée à la bibliothèque nationale, jusqu'à la fermeture, à huit heure.


Coucher de soleil sur la tour des Nombres, ce soir, 20h03.

Partagé mon temps entre trois pays aujourd'hui, Angleterre, Espagne et France. Angleterre d'abord, pour finir le travail commencé la semaine passée de dépouillement des Transactions of the Newcomen Society, avec entre autre un article intéressant sur les déboires d'Henry Cort, inventeur du fer puddlé et du laminage, considéré comme un des grands noms de la sidérurgie du XVIIIème siècle et qui meurt ruiné en 1800. J'en ai profité pour terminer la lecture d'un autre article qui apporte des informations intéressantes sur les problèmes que je mentionnais l'autre jour dans ma rubrique historique.

Espagne ensuite : lecture d'un recueil d'articles sur la fonderie de canons de La Cavada y Llerganes, dans la région de Santander. J'avais rencontré cette usine par le biais d'une lettre de 1778 envoyée par son directeur au ministère français de la marine et que j'avais trouvée lors de ma toute première séance de recherche sur mon sujet aux archives nationales - dont la salle de lecture était alors réfugiée dans l'ancienne salle des imprimés de la bibliothèque nationale, rue de Richelieu. Extrait :

De plus mon cher Monsieur, j'ai observeë de puis l'anne 1754 dans les forges de France comme ici en Espagne, dont je dirige les Fundicions des cañon de fer a la Cavada, de la methode de fondre masive, est y serat trez pernicieux aux canñons de fer, mais no a ceux de Bronce.

J'adore. D'un autre côté, le style du Señor José N. Alcala-Zamora y Queipo de Llano, auteur de l'ouvrage (cotemporain) que je lisais aujourd'hui, n'est pas beaucoup plus clair. Bon, évidemment, je ne suis pas hispanisant, ça n'aide pas pour lire l'espagnol. Mais tout de même, j'avais recopié une phrase qui me posait problème pour la soumettre aux talents polyglottes de ma chère épouse, et ça nous a pris un moment - phrase de 98 mots avec ces constructions biscornues dont les Espagnols ont le secret...

Et pour finir, retour à l'Angoumois, puisque somme toute c'est ça mon sujet ! J'avance, j'avance...

Mais pour l'instant, je vais allez faire un petit tour dans le New Jersey avec un épisode des Soprano.

Le Plume vous salue bien.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

aah!!! quoi de plus beau que le coucher de soleil sur la TGB!!! (je rigole pas. je suis tres serieuse; je trouve ça hyper beau). C'est comme mes grattent-cieux de la Defense, je les trouve tres poetiques! (boudiou!! comment chui douée en "a href", moi! - bon, joyeux WE de Paques aux Plumes aviaires... Bisous!