Archives nationales aujourd'hui - il y a la clim', si c'est pas le pied ça !
Recherche basse intensité sur des séries déjà connues, juste pour rassembler tout ça et l'avoir sous la main en cas de besoin - beaucoup de photos, pas beaucoup de découvertes. Il s'agit notamment de la série de dossiers composée par les réponses à un questionnaire ministériel des maîtres de froge de toute la France - ou plutôt de tout l'Empire, puisqu'on est en 1811 : les départements du Mont-Tonnerre, des Bouches-de-l'Issel et des Appenins, pour en citer quelques, sont également représentés. Bref, ça forme une série de sept ou huit cartons bien dodus que je n'ai pas l'intention de dépouiller complètement.
Cote F12 1604 : Bouche de l'Issel - Doire, au CARAN cet après-midi.
En fait je regarde essentiellement les trois départements où on était il y a dix jours : Charente (huit forges), Haute-Vienne (dix-neuf réponses) et Dordogne (cinquante-quatre !). L'industrie du fer commence alors à reculer en Charente mais se porte bien en Dordogne - après tout, le dernier haut fourneau au bois périgourdin s'éteint en 1924 seulement.
En gros, le but de ce questionnaire est de faire dire aux maîtres de forge que le bois (leur unique combustible) se raréfie. Certains le disent, d'autres non, et dans ce cas un brave conseiller de préfecture note qu'ils se trompent forcément. La question : si le bois manque à ce point pour alimenter les forges et hauts fourneaux français en 1811, comment se fait-il que la production de fonte au charbon de bois ait presque triplée entre 1819 et son maximum en 1857 ?
Je n'ai pas de réponse à cette question. D'ici un an ou deux, peut-être ?
Le Plume vous salue bien.
2 commentaires:
moi pour la clim, j'ai trouvé: le noyau de cerise, c'est radical!!! pas besoin d'aller aux archives!! suffit de manger des cerises et de savoir coudre!!! gnarf gnarf!!!
tu couds des noyaux de cerise? trofor! ;-)
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