19 juillet 2006

kilomètre 460 : les Cars (Haute-Vienne)

Suite des péripéties exaltantes de nos itinéraires itinérants :

Quatorze juillet, Léon Zitrone ne présente plus les défilés, ça n'a donc aucun intérêt. La mairie du 10e arrondissement reçoit un capitaine de corvette pour une petite garden party mais je n'y serais pas - nous roulons tranquilement dans le Sud de la Haute-Vienne : la Roche l'Abeille, Janailhac, Nexon, les Cars, Châlus. Beaucoup de choses vues, entre les fresques et les reliquaires de l'église Saint Yrieix-Saint Eutrope de Janailhac, la lande à serpentine (une roche métamorphique verte semi-précieuse) Saint-Laurent ; plus tard, le château de Brie et ses automates. Vous aurez droit à tout ça un jour ou l'autre.


Un chataîgner derrière les ruines du château des Cars, dans la bourgade du même nom, 14 juillet, vers 15h.

Pas grand monde dehors en pleine chaleur ; pas repéré le musée attenant aux ruines que vantait le guide. Une bonne escale. Plus tard, déception d'un hôtel calamiteux à Châlus ; promenade dans la ville, où tout est fermé - c'est plutôt sinistre, dans son genre. Richard Cœur de Lion y est mort ; mon grand-père maternel aussi, paraît-il - je l'ignorais, on me l'a raconté après coup.

Une petite promenade dans les environs compensera un peu la chose, mais ne nous épargne pas une fort mauvaise nuit. Le lendemain matin, les traits des convives au petit déjeuner sont moins détendus à deux pas de la nationale 23 qu'ils l'étaient la veille au bord de l'étang de la Gorce. On sent dans les coupmes de longs débats sur le thème » qui a choisi cet hôtel « (dans notre cas, c'était moi). De toute façon, il est temps de rejoindre la Dordogne et la conférence : mon intervention est pour le jour même.

À propos de chataîgner et de la conférence, un géographe de Limoges expliquait toute la difficulté qu'il y a à expliquer au gens de la région que leur arbre symbole n'est pas autochtone, qu'il est arrivé d'Asie mineure via l'Italie, sans doute dans les bagages des conquérants romains... Les revendications identitaires, décidément...

Sinon, ici, je me replonge en douceur dans mes archives, histoire de profiter de ces quelques jours à Paris. Vincennes, notamment, où j'ai pas mal de trucs à voir. Enfin j'espère. Et les archives nationales. Et il faudrait que j'aille faire un saut à la BNF, aussi. Le M2 n'attend pas !

Le Plume vous salue bien.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

L'impatience me rend folle: as-tu pris une photo de STt-Priest-Les-Fougères (oui, ce bled existe vraiment, en dordogne près de la haute vienne), où j'ai par hasard passé la première année de ma vie?

Le Plume a dit…

Désolé de te mettre dans un état pareil! D'après la carte, Saint-Priest est juste au sud de Châlus; nous ne sommes pas allés jusque là.

Il faudra bien un jour que j'aille traîner mes guêtres dans le coin: le secteur d'Excideuil, un peu plus loin au sud-est, est de première importance pour l'histoire du fer dans la région.