23 octobre 2007

Grand angle

Ma panoplie de matériel photo se stabilise : je pense avoir maintenant ce qu'il me faut en matière d'objectifs et de boîtiers ; je suis même en train d'en vendre le surplus. Évidemment, je me déstabilise nettement en partant du côté du 6×6 bi-objectif. Premier achat de film 120 ce matin, avant même d'avoir reçu la bête...

Et donc je taquine, j'essaye, je bricole. Ces derniers temps, j'ai pas mal joué avec mon objectif grand angle tout neuf, par exemple.


Centre Georges Pompidou, 6 octobre 2007.

Ah, oui, pour expliquer l'histoire de « film 120 » : le format le plus courant de pellicule, celui qui donne des négatifs (ou des diapos) de 24×36mm s'appelle, en toute rigueur, « film 135 » - et plus couramment, film 35mm, puisque c'est sa largeur. Comme il possède des bords crantés (parce que c'était un film cinéma avant d'être un film photo), la hauteur maximale des images est de 24mm, d'où le 24×36 évoqué plus haut.

Mais avant ça, il y avait d'autres formats - notamment le format dit 120, de 6cm de haut, sans bord cranté et donc utilisable sur toute sa hauteur ; cette pellicule est utilisée notamment aux formats 6×4,5, 6×6 et 6×7, suivant les appareils. Le plus connu est le 6×6 : les images du négatif sont des carrés de 6 centimètres de côté. Nettement plus que les 24×36mm dont on parlait plus haut, d'où, potentiellement, une meilleure image. Ces pellicules ne se présentent pas sous forme de petites boîtes comme les pellicules 135 mais tout simplement comme des rouleaux : le film sensible est doublé par une bande de papier opaque ; quand il est fermement roulé, protégé sur les bords par les flasques de la bobine, il est à l'abri de la lumière. Par ailleurs, on ne rembobine pas un film 120 : on finit de l'enrouler autour de la bobine de réception, on sort celle-ci de l'appareil, on la cachette pour ne pas qu'elle se déroule avant son développement, on récupère la bobine d'où venait le film et on la met à l'emplacement de la réception - elle accueillera le contenu du prochain film au fur et à mesure de son utilisation.

En théorie, je maîtrise la question. En vrai... on verra bien !

le Plume vous salue bien.

[boîtier Pentax ME Super, film Fuji Pro400H, objectif Pentax-A 28mm 1:2.8]

Aucun commentaire: