Puisque les lignes électriques de la SNCF ont fait un peu parler d'elles ces derniers temps, c'est l'occasion de ressortir mes photos ferroviaires... Hier soir, nous étions au dessus des voies de la gare Saint-Lazare ; ce soir, nous partons à l'autre bout du Nord parisien : sur les voies de la gare de l'Est, au coin de la rue Riquet, à la lisière des 18e et 19e arrondissements.
Le poste d'alimentation de la rue Riquet, le long de la rue d'Aubervilliers, Paris 18e, 31 mai dernier.
Au fait, pourquoi le mot « caténaire » ? Eh bien, par abus de langage, tout simplement. Si vous regardez les fils au dessus des rails, vous verrez deux choses : d'une part, la ligne d'alimentation proprement dite, parfaitement horizontale (heureusement) ; d'autre part, le câble qui lui sert de support, formant une courbe au dessus. Entre les deux, des suspentes verticales régulièrement espacées.
Le fil du haut fait une courbe, donc. Normal : aux deux bouts, il est suspendu aux poteaux ; au milieu, il descend, à cause du poids. La courbe qu'il forme est identique à celle que fait une chaîne suspendue entre deux points : c'est la courbe caténaire. D'où le nom. Ça correspond à un cosinus hyperbolique, si mes souvenirs sont bons, mais ça, ça date un peu.
La caténaire, en toute rigueur, c'est donc, non pas la ligne d'alimentation, mais le câble de support qui est au dessus. Je suis sûr que les voyageurs coincés à Montparnasse l'autre soir aurait été ravis de l'apprendre.
Le Plume vous salue bien.
[Appareil YashicaMat 124G, film Fuji Neopan 400 (format 120)]
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