02 septembre 2007

Sandales ailées

Alors que les derniers paragraphes s'enchaînent pour terminer mon pensum (à rendre mardi), j'emprunterais bien à Hermès les ailes de son casque ou de ses sandales : mon vol s'alourdit à mesure que les pages s'accumulent. J'espère simplement arriver au bout sans que ce même Hermès ait à user de son caducée.


Hermès en pleine course sur un toit du centre-ville de Copenhague, 15 août 2007.

Au fait : je ne connais pas l'explication de cette statue, juste en face du musée des postes et télécommunications dont je parlais l'autre jour. L'hypothèse courante, formulée autour de quelques Carlsberg à la terrasse dudit musée, pile à la hauteur de ladite statue par conséquent - l'hypothèse courante, disais-je, est que le bâtiment sur lequelle elle se trouve ait lui aussi appartenu, en son temps, à la poste royale du Danemark. Le messager des dieux grecs aurait donc été érigé pour créer une saine émulation chez les facteurs nordiques...

Le paragraphe que je suis en train de rédiger porte sur le transport du minerai de fer en char à bœufs par les chemin creux et, l'hiver, passablement bourbeux, de l'Angoumois du XVIIIe siècle. On est loin des dieux ailés, tiens.

Le Plume vous salue bien.

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