21 décembre 2008

Variations, 5 : au pied du mur

Entre autres particularités, l'immeuble de brique rouge qui fait l'objet de ces variations parisiennes se trouve avoir un rez-de-chaussée de faïence bleue ; une ancienne boutique (mais de quoi ?). En coséquence, à ne regarder que ses pieds, on aura du mal à reconnaître le bâtiment qu'on a au dessus de sa tête.


Passage des Récollets, 7 décembre dernier.

Ma lecture de Moby Dick progresse au gré des siestes du petit. Un roman fou sur la folie, quoi de plus naturel ? Je me faisais la réflexion qu'il est à peu près contemporain des Misérables de Hugo, autre monstre atypique du roman du XIXe siècle ; il en est toutefois à peu près l'opposé : Les Misérables est écrit sur le mode de la démonstration (souvent factice, certes) ; il est organisé en une hiérarchie parfaitement organisée de parties, livres et chapitres, comme une administration napoléonienne. Moby Dick est de l'ordre du resassement ; sa litanie de chapitres n'a d'autre structure que la concaténation...

Pour autant, à comparer ces deux méga-romans, on trouverait plus de point commun qu'on pourrait le supposer. Non que j'ai grand chose à déduire de ces similitudes, d'ailleurs. J'en reparlerai (peut-être) quand j'aurai fini ma lecture.

Le Plume vous salue bien.

Boîtier Pentax K1000, film Fuji Pro400H, objectif SMC Pentax-M 35mm f:2.8.

Une note à lire en écoutant : J.-S. Bach, canons de l'offrande musicale.

Résumé des épisodes précédents :

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