Aujourd'hui je faisais le pont. Enfin, un demi-pont plutôt : mon travail d'ingénieur était en pause ; par contre, côté enseignement, je n'irais pas jusqu'à dire que je faisais cours, mais je voyais mes étudiants, pour la prochaine fois depuis des lustres.
Et puis, cet après-midi, récupéré ma belle pour s'en aller en scooter jaune du côté de la Villette : depuis sa réouverture nous n'avions pas trouvé le temps d'aller visiter le musée de la musique, dans la cité du même nom.
Musée de la musique, salle XVIIIe siècle, cet après-midi.
Alors, c'est vraiment bien. La rénovation a évité les écueils de la muséographie à la mode, de sorte qu'on peut non seulement admirer, mais aussi apprendre des choses. Et l'on a conservé un côté cabinet de curiosité, accumulation d'objets, qui a quelque chose de magique. Il y a quelques pièces d'exception, comme l'énorme octobasse de Vuillaume, ou un harmonica de verre, au service passablement incomplet il faut bien le reconnaître. Et je sais maintenant que les trompettes marines ont bel et bien un unique cordeau.
Reçu par ailleurs les disques que j'avais commandé : l'intégrale de la musique de chambre de Francis Poulenc, en cinq CD - genre de lot que j'évite d'habitude, ayant la digestion musicale plutôt lente. Mais ça permet de se plonger dans l'exubérance de la production de Poulenc, des sonates pour piano et/ou instruments à vent aux mises en musique de poèmes de Max Jacob ou d'Apollinaire (mais pas Chantre, curieusement) en passant par... Babar le petit éléphant. J'ai droit à une version française et une version anglaise, même. Poulenc voulait parait-il sous-titrer la chose « dix-huit coups d'œil sur la queue d'un jeune éléphant » pour faire pièce aux très sérieux « vingt regards sur l'enfant Jésus » de Messiaen.
Quand j'aurai fini d'écouter ça, je pourrai me plonger dans les disques achetés à la librairie du musée tout à l'heure. Toujours ça que les impôts n'auront pas.
Le Plume vous salue bien.
Francis Poulenc, le Bal masqué, cantate profane, 1 : ouverture et pièce de bravoure.
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