12 novembre 2008

Musicale

Un truc que je n'avais pas fait depuis très, très longtemps : aller au concert. C'était à la cité de la musique, qui propose des concerts de qualité pour des prix très raisonnables, ce qui vu l'état du marché n'est pas un avantage négligeable. Le programme de ce soir : Bach ; Jean-Sébastien Bach.


Un Rubbaï, le luth de la musique persane, galerie La route d'Alexandre, Paris, octobre 2008.

Il s'agit d'une série de concerts donné par le chef d'orchestre et claveciniste Ton Koopman et son Amsterdam Baroque Ensemble. Ce soir : volontairement, deux morceaux n'ayant pas grand chose en commun - un instrumental très savant, l'offrande musicale, et une cantate plutôt légère, la cantate du café.

Bilan des courses  du très bon, comme la sonate de l'offrande et le fabuleux trio final de la cantate ; du peut-être un peu moins emballant sur les séries de canons de l'offrande, un matériau pas très gratifiant il est vrai. Mais le bon l'emporte, nettement ; sans compter l'équilibre instrumental flûte et violons/clavecin/violoncelle qui forme l'ossature de cette musique.

Sinon, on pourrait discuter du terme de baroque pour qualifier la musique de Bach, ou d'autres. Mais il est beaucoup trop tard pour se lancer là-dedans.

Le Plume vous salue bien.

Une note à lire en écoutant : trio final de la « cantate du café » (BWV211).

[Pentax ME Super, film Fuji Superia 200, objectif SMC Pentax-M 50mm f:1.4]

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