À la demande d'une sculpteuse de l'éphémère, je vous présente un objet nordique, éphémère (relativement) et tridimensionnel (et pas qu'un peu).
Ilulissat Isfjord, Groenland, août 1993.
Au fait, pourquoi ces figures de marche d'escalier inversées ? C'est qu'un iceberg fond d'avantage par sa partie immergée, au contact de l'eau salée, que par le haut, même sous le soleil du mois d'août groenlandais. Il y a donc une marge qui se forme au niveau de la ligne de flottaison, puisque la glace recule d'avantage juste en dessous que juste au dessus.
Par contre, ce qui arrive en haut de l'iceberg, c'est que des blocs de glace plus ou moins gros se détachent et tombent à l'eau pour faire leur vie de petits icebergs (les bergibits, qu'on appelle ça). À ces moment là, l'iceberg d'origine remonte d'un cran, en fonction du poids qu'il a perdu. Et on se retrouve donc avec une nouvelle ligne de flottaison en dessous de la précédente. Et ainsi de suite.
Évidemment il ne vaut mieux pas être juste en dessous lorsque que ça se casse la figure...
Le Plume vous salue bien.
Appareil jetable Konica.
Olivier Messiaen, couleurs de la cité céleste (1964).
2 commentaires:
L'iceberg ou le bateau? :-)
ah, le bateau, il n'y avait pas encore de trou dedans à ce moment là. C'est dix jours plus tard que ça c'est un peu corsé...
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