10 octobre 2006

Quatrième dimension

C'est sûr, Rome n'est pas une très grande ville si l'on compte les trois dimensions usuelles. Difficile cependant de ne pas prendre en compte la dimension temporelle : Rome, c'est la ville des enchâssements temporels - comme dans une aventure de Laureline et Valérian, agents spatio-temporels, mais en vrai.


Du côté du Portico d'Ottavia, Rome, février 2001.

Maheureusement, ces empilements temporels ont souvent été victimes de la manie antiquisante du fascisme - qui n'aime guère les mélanges, évidemment. On a démoli, assaini, épuré une bonne partie des monuments antiques, pour en faire de misérables instruments de propagande. Que le Colisée est sinistre, au milieu de son cratère de bitume et de pavés ! Heureusement, la vraie Rome a survécu par endroit, comme dans certains coins du Campo di Marzio et comme ici, dans l'ancien ghetto, entre Capitole et Tibre.

Du coup, oui, Rome fait bien partie de mon chez-moi planétaire réticulé !

Le Plume vous salue bien.

9 commentaires:

Anonyme a dit…

Autour du Colisée, on peut faire plein de tours à vive allure sur la Vespa. Bello, no?

Le Plume a dit…

ouais mais faut faire gaffe à pas se faire choper par un des innombrables crétins déguisés en gladiateurs qui cherchent à piéger les touristes. Sinon, c'est rétiaire 1 - vespa 0!

Anonyme a dit…

C'est quand meme mal tenu. T'as l'impression que tu vas te prendre une colonne sur la gueule tous les trois metres. Attend un peu que je pases par la je vais te foutre du formica partout, que ca va pas trainer

Anonyme a dit…

et ratum (et ratatam) : oui en fait il fallait lire non pas pases mais "passe". comme dans "passe-moi l'sel cherie"

Anonyme a dit…

Aah, une note qui ne pouvait pas me laisser indifférente, forcement!

C'est marrant, pour des raisons personnelles, je suis morte de trouille à l'idée d'y retourner, à Rome. et pourtant, là, de lire cette note, de voir cette image...Bordel, c'est quand même un chouette village, la Città Eterna...Merci pour cette note, donc, qui me le rappelle.

(voilà ma proposition : je vais y habiter, mais dans ma valise, j'emporte mes amis les plus chers. Tu crois qu'ils seront d'accord?)

Anonyme a dit…

(au fait, et en ce qui concerne les empilements temporels, rien ne vaut selon moi le teatro Marcello, qui symbolise parfaitement la chose. J'aime bien l'idée du voyageur temporel (plus que spatio, en l'occurence))

Anonyme a dit…

je n'y suis plus allé depuis.... après Mussolini quand même ( Valerian, pour qui travaille t'il ?)

Le Plume a dit…

meryll: les réaménagements mussoliniens, c'était un peu ça: débarassez-moi ce fouilli, il faut de vastes perspectives pour mettre en valeur le glorieux passé, etc. Une mise en ordre fort inefficacement menée, heureusement.

sel: bien d'accord pour le Teatro Marcello, dont tu avais d'ailleurs parlé une fois sur ton blog. Le Colisée devait ressembler à ça, avant. En plus grand.

flivo: tu vois, il y a toujours des voitures garées au bas des panneaux de stationnement interdit; ça n'a pas dû trop changer. Valérian bossait pour Galaxity jusqu'à son effacement lors de négociation difficile avec une petite famille de la planète Hypsys; depuis, c'est CDD est compagnie.

Anonyme a dit…

Rasez-moi tout ca pour mettre en valeur le glorieux passe?
Le glorieux passe qui remonte a Rahan alors... Parce que si le plan c'etait de tout bousiller pour evoquer le passe, a part faire remonter de nos genes quelques souvenirs nostalgiques de cavernes d'ours et de peaux mal tannees fleurant la fumee de bois, je vois pas trop...