Je pensais vous présenter les affleurements de serpentine dont je vous parlais hier mais, alors que je faisais le tour de la rotonde d'étage la plus proche (une rotonde, à Jussieu, c'est l'espace sur lequel débouchent escalier et ascenceurs, à la croisée des barres du grill), une petite scène de la vie des bêtes m'a attiré l'œil : une épeire diadème de beau calibre faisait sa tournée sur un poteau métallique, à côté des baies en verre blindé. J'aime bien les épeires, moi. Pas comme les grosses tégénères, berk.
Une araignée universitaire à Jussieu ce midi.
À propos d'araignées dans le plafond, ça ne s'arrange pas, chez nous : la presse annonce à cor et à cri l'inauguration des nouveaux bâtiments alors que les premiers services concernés n'ont toujours pas de calendrier fiable pour leur mise en service... Tout va très bien, Madame la Marquise.
Le Plume vous salue bien.
1 commentaire:
Je vois que les araignees aussi comptent quelques intellectuelles parmis elles.
Parait qu'avoir des araignees dans sa cave, c'est bon signe parce que ca veut dire qu'elle est seche. Et acccessoirement ca bouffe les moustiques. Et accessoirement ca occupe le chat (ca ne le nourrit pas mais enfin l'utilite de tout le monde a des limites).
Pour les inaugurations de services fictifs, ne t'en fais donc pas : s'il y a bien une chose que j'ai apprise au Japon, c'est que lorsqu'il s'agit d'une inauguration, on trouve toujours quelque chose a inaugurer : tu nous sors un veteran de je ne sais quel placard poussiereux (l'important est qu'il soit vieux, le reste on s'en fout) et tu nous le mets sur une caisse a savon avec des ciseaux dans la main et un discours sur une feuille ecrit en gros. Le tour est joue. Pour le reste, il peut inaugurer un remonte-plat de la cantine, l'honneur est sauf.
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