22 novembre 2007

Travaux toujours

Déformation professionnelle : pour préparer la mise en service du bâtiment Buffon, nous commençons par le mettre en service virtuellement. Entendons par là que le futur cœur de réseau du bâtiment reste pour l'instant dans un bâtiment déjà pleinement opérationnel, mais les interconnexion avec les autres bâtiments sont établies comme s'il était à sa position définitive. Ça nous permet de préparer et vérifier toute la configuration de la chose ; il n'y aura plus qu'à le charger sur un chariot et aller le racker de l'autre côté de la rue lorsque nous auront le top départ.

Le bâtiment, quant à lui, est bien réel :


Bâtiment Buffon : façade sur la rue Alice Domont et Léonie Duguet.

À part ça, allé pour rien à Tolbiac ce matin... Accès aux ascenseurs bloqués par les étudiants « grévistes ». Le semestre est fichu, sans qu'on sache au juste quelles sont les revendications du mouvement. C'était attristant au début ; ça commence à être franchement affligeant. Et ce d'autant plus que le mouvement touche presque exclusivement le centre Pierre Mendès-France - donc les étudiants de L1 et L2. Ceux-là même dont on déplore le taux d'abandon, alors que la L3 récupère le flux d'étudiants venus des hypokhâgnes... En se sabordant à coup de blocage, l'ex-DEUG fait bien l'affaire du système concurrent.

Eh oui : à peine quelques heures d'enseignements dans le supérieur et me voilà déjà aigri. Si c'est pas du record, ça !

Le Plume vous salue bien.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

ah?? et on fait comment, avec un semestre fichu?
parce que nous ça nous pend au nez aussi... d'autant plus qu'on a commencé plus tard!! j'etais sidéré d'entendre hier soir à la tele , la presidente de Paris 12 préciser que la derniere loi sur l'université datait de 1984!!!! voilà où menent les blocages: l'enlisement dans l'immobilisme , de l'université.Cette fois, c'etait encore moins le moment de tout bloquer! ou alors si c'est pour mieux prouver que l'Université française doit rester parmi les nazes du classement mondial, alors oui...

Le Plume a dit…

La dernière loi concernant les *statuts* des universités est la loi Savary de 84 en effet. Mais du coup, y avait-il urgence à torcher ça en 2 semaines au mois de juillet? Pour des raisons qui n'ont rien à voir avec les besoins de l'université, mais tout avec les besoins médiatiques de début de quinquennat. Du beau gâchis.

Sur le reste: on ne peut pas empêcher les étudiants de saborder leur année universitaire. Il y en a qui vont être gravement pénalisés pour ça, ceux qui ont le plus besoin de nos service, c'est vrai - mais c'est à eux d'apprendre à défendre leurs propres intérêt dans les AG...

Anonyme a dit…

ben dejà, qu'une assemblée d'etudiants decide de l'ouverture ou non d'une fac, je trouve que y a un truc qui cloche. D'autant que ces derniers jours tendraient à prouver qu'il jaugent assez mal de ce qui ets bien ou mal pour eux...