Je tiens à dissiper un malentendu : celui suivant lequel ma retraite costarmoricaine serait victime d'un temps médiocre. Que nenni : au dessus de ma tête, présentement, il y a ça :
20h28, vue à la verticale par la descente du bateau.
À savoir, à partir du premier plan : le panneau de descente qui ouvre sur le haut du rouf pour faciliter la descente vers le carré ; la bôme sur laquelle la grand voile est ferlée ; mon mat, avec en haut la girouette et une antenne VHF que je n'utilise pas ; de chaque côté, les mats de mes voisins - celui de gauche est un voilier rigoureusement identique au mien, l'autre est de taille comparable quoique d'un genre très différent. Et au dessus : du ciel tout bleu.
Soyons honnête : c'est une évolution assez récente, le reste de la journée (et du séjour) ayant tiré plutôt vers le gris. Et il n'y a pas que le ciel qui soit nettoyé : sous mes pieds, ma carène est maintenant propre comme un sous neuf. À condition que le sou en question soit recouvert d'une bonne couche d'antifouling noir. L'état de la coque qu'a révélé la marée descendant était il faut bien le dire absolument inqualifiable, pas étonnant qu'on n'avançait pas, hier...
Maintenant, elle est propre. Irréprochable, ce serait beaucoup dire : elle présente quelques signes d'osmose, cette maladie chronique des vieilles carènes en polyester. Il y a des solutions, mais elles ne sont pas (du tout) dans mes moyens. Donc : on fait avec, ça ne représente de toute façon aucun danger et un impact négligeable sur les performances. Alors voilà.
Petite sortie après, histoire de voir : par rapport à hier, c'est vite vu. Et de retrouver mes réflexes en solo - ça va, apparemment, c'est comme le vélo, ça ne se perds pas. Ce qui n'est pas le cas des accessoires accrochés à la ceinture : mon amarrage au grill de carénage ce matin m'a couté un téléphone portable.
Le Plume vous salue bien.
P.S. : un goéland ose se poser sur mon moteur, l'insolent. Faut croire qu'il aime la musique classique. Pour sa peine, je l'ai pris en photo, ça lui apprendra.
Une note à lire en écoutant : W.A. Mozart, Fantaisie pour piano en Ut mineur K. 475.
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