Dernière séance de travaux dirigés ce midi - l'avantage de ces cours, c'est que je ne suis pas censé travailler : je dirige les travaux. Le retard du cours magistral qui précède mon intervention m'avait, pour une fois, permis de me sustenter avant le cours, ce qui évite de terminer la séance en étant à deux doigts de partir dans les vappes, ce qui est peu professoral....
Ça tombait bien : j'ai employé mes vingts dernières minutes à une péroraison finale pas piquée des hannetons qui s'achevait non pas par le « Au travail et en avant, par-dessus les ruines poussiéreuses ! » de Lucien Fèbvre, mais sur « C'est intéressant : un mot d'historien » de son collègue et ami Marc Bloch. Après tout, la salle où j'officiais porte son nom ; de toute façon, dans ma manière de faire de l'histoire, je crois pencher plutôt côté Marc Bloch que côté Lucien Fèbvre.
Et après : il y avait du soleil place de la Sorbonne. Cette vieille baderne d'Auguste Comte était encerclé par des photos de barricades, ça lui fera les pieds. Et les platanes sont plein de feuilles.
Place de la Sorbonne, 14h10.
Le reste de la journée était baigné par la musique des interfaces de routage, des délégations DNS et des serveurs DHCP. Passons. Quelques évasions, aussi, appareil photo en bandoulière : la lumière assez dure de l'après-midi appelait un filtre orange. Ça tombe bien, j'en ai un maintenant.
Les filtres, c'est un des grands avantages du noir et blanc. En été, il arrive parfois qu'une scène vous semble remarquablement contrastée, tout simplement parce que vous la regardez au travers de lunettes de soleil teintées. Sans lunettes, ou en photo, la lumière écrase tout. Avec une pellicule noir et blanc et une batterie de filtres, on peut jouer avec ça. On verra bien ce que ça donne !
Le plume vous salue bien.
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