Et cependant que le tonnerre gronde, je poursuis mes explorations musicales, en suivant toujours la même méthode qui est de n'en n'avoir aucune. Fouiller dans les bacs, et si un disque m'attire l'œil, le prendre. Les marchands de disques d'occasion des environs de Jussieu sont un bon coin pour ça. En plus, ça permet de se réconforter après quelques galères à parcourir le campus d'un bout à l'autre sous la pluie battante pour régler quelque problème de réseau...
La Villette un jour de beau temps (ça existe donc, le beau temps !), février 2008.
Mes choix du jour, sans la moindre cohérence comme il se doit :
- Brahms, sonate pour deux pianos en fa mineur opus 34 bis et variations sur un thème de Robert Schumann en mi bémol majeur opus 23, par Claire désert et Emmanuel Strosser, choisi notamment parce qu'une des pianistes est la fille de l'ancienne documentaliste de mon lycée - ce qui me semble un argument musical imparable ;
- Béla Bartók, Musique pour cordes, percussions et Celesta, Divertimento et autres œuvres, par un orchestre de chambre finlandais (le Tapiola Sinfonietta) dirigé par un chef français (Jean-Jacques Kantorow) - parce que j'avais vu jouer l'autre jour sur Mezzo le quatuor pour deux pianos et percussions, alors, pourquoi pas ?
Sans la moindre cohérence, dis-je : pas si sûr. Pas le même siècle, pas les mêmes instruments, pas le même style, mais parfois une similitude dans la démarche, dans les variations d'intensité, et même à l'occasion des phrasés musicaux communs. Cinquante ans plus tard, Brahms aurait-il fait du Bartók ?
Sachant que Schumann disait avoir écrit sous la dictée des mânes de Schubert et de Mendelssohn le thème qui forme la base des variations sus-mentionnées, je ne vois pas pourquoi on s'interdirait ce genre de questions. À la réserve près que Schumann a été interné peu après.
Le Plume vous salue bien.
Une note à lire en écoutant : Béla Bartók, Divertimento.
[Pentax ME Super, film Fuji Reala 100, objectif SMC Pentax-M 35mm f:2.8]
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire