18 mars 2006

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Bon - journée intéressante, avec plein de pistes de réponses aux questions que je posais hier. En plus, mes petites camarades du Master qui parlaient aujourd'hui on fait de bonnes interventions, ce qui est plaisant.

À côté de ça, deux très bons exposés, l'un, de Jean-Philippe Passaqui, sur les accidents miniers et l'autre, de Jean-Louis Kérouanton, sur le fondage des hélices de bateau montraient, chacun à leur manière, que le patrimoine industriel ne pouvait prendre son sens qu'au terme d'un travail sur les sources, archivistiques, imprimées ou orales. C'est comme cela seulement qu'on peut remettre le travail, donc l'humain, dans le patrimoine industriel. Ou si l'on veut - je réécris un tantinet la chose pour prêcher pour ma chapelle - par le travail de l'historien. Après tout, pour citer ce brave Lucien Febvre :

Un bloc de fer météorique tel qu’il est tombé du ciel, un amas de minerai brut : c’est de l’histoire naturelle. Un bloc de fonte, et déjà, si l’on veut, un bloom – c’est de l’histoire. Je dirais de « l’histoire humaine » si histoire humaine n’était pas un pléonasme.

(Lucien Febvre, allocution d'ouverture au colloque Le fer à travers les âges, nancy, 1955.)

Pas mon historien préféré, le Febvre (son collègue et ami Marc Bloch était d'une toute autre trempe), mais tout de même, pour les sentences bien balancées, il s'y entendait.

Mais bon, là, je suis lessivé. Soyons francs, ces deux journées (celle du 4 mars et celle-ci) étaient fort stimulante mais, dans l'avenir, il serait charitable de diminuer nettement le nombre de communications. Au delà de dix, c'est de l'ordre des cadences infernales !

Résultat : un canapé et une série américaine, that's all I can deal with right now. Et une image de chemins de fer, franchement pas très bien représentés dans les exposés d'aujourd'hui !


Une voie d'interconnexion du côté de la Villette, 19 août 2005.

Le Plume vous salue bien.

3 commentaires:

daieuxetdailleurs a dit…

Des chemins de fer, en veux tu en voilà, il fallait prendre le train avec nous.

Jetz lessivée, alors gute Nacht !

Le Plume a dit…

ah, bah euh déjà que j'étais pas en avance, avec un détour pareil ça aurait été limite.

Anonyme a dit…

Petite voie désaffecté à 10 mètres du Glazart.

Pratique pour se reposer avant de prendre reprendre le volant ou boire un dernier coup avant le dodo ou l'after.