Pour en finir - temporairement - avec Gibraltar, if faut évidemment parler des singes. Les singes de Gibraltar, ce sont, dit-on, la seule population de singes sauvages d'Europe, si l'on exclut Home sapiens sapiens bien sûr. À vrai dire, la population actuelle descend principalement de singe importés du Maroc, la population autochtone ayant faillit disparaître en 1942. Il faut dire que la légende veut que la présence anglaise à Gibraltar s'arrêtera le jour où les singes en disparaîtrons, ce qui avait sérieusement motivé Winston Churchill, qui donne son nom à l'une des rares grandes avenues de la ville, pour tenter de sauver l'espèce. Depuis lors, l'assistance aux singes fait partie des missions du détachement de l'armée britannique présent sur place.
Un singe en promenade, avec vue sur la baie d'Algesiras, Gibraltar, juin 1992.
Ces singes, ce sont des « magots » (Macaca sylvanus), une sorte de babouin qu'on trouve aujourd'hui, en dehors de Gibraltar, dans l'Atlas marocain et algérien. Ils occupaient jadis un espace beaucoup plus large, de l'Égypte au Maroc mais aussi au nord de la Méditerranée : on en retrouve des fossiles dans tout le sud de l'Europe. Pour plus de détail, allez donc voir ici ; vous y trouverez notammment la réponse à la question que vous vous posez tous :
Les callosités fessières sont des épaississements cornés de la peau qui facilitent la position assise.
Que n'en suis-je pourvu ?
Nous étions à Gibraltar au cours d'une croisière à la voile. J'étais le seul de l'équipage à avoir eu le courrage de monter à pied au sommet du rocher ; les autres avaient pris le téléphérique. Le soir, à bord, après diner, un petit grog - et je me suis endormi sur place. Les autres m'ont obligemment laissé la banquette de carré comme couchette pour la nuit. Le lendemain, nous repartions vers les rivages méditerranéens de l'Espagne.
Le Plume vous salue bien.
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