11 mars 2006

Des eaux et forêts, des princes du sang et des bibliothèques municipales

J'avance ma rédaction, un peu poussivement, mais j'avance tout de même. J'en suis à l'irruption du comte d'Artois dans le foutoir juridique concernant la propriété de la forge que j'étudie, ce qui donne des paragraphes du genre :

Rappelons qu’au XVIIIe siècle l’apanage ne confère pas à son titulaire d’autorité politique sur l’ensemble ainsi constitué mais lui transfère la totalité des revenus domaniaux associés à ces titres. Ainsi, les forêts domaniales restent sous l’autorité des grands maîtres et maîtres particuliers des eaux et forêt, conformément à l’ordonnance de 1669.

Je sais, je devrais peut-être me contenter de faire marcher des réseaux informatiques... Bref, je suis bon pour essayer de déméler en quelques paragraphes le statut légal des eaux de la Touvre, partie de l'apanage d'Artois mais pas complètement - c'est un peu compliqué.


L'église romane de Touvre, sur la colline qui domine les sources de la rivière du même nom, juin 2004.

Sinon, un coup pour rien aux archives nationales : je cherche depuis des lustres un pan de ma documentation qui me manque cruellement, et je ne l'ai pas trouvé aujourd'hui. Il faut dire que les archives d'ancien régime de la marine sont particulièrement mal fichues, ayant été classées un peu n'importe comment après la fermeture du ministère sous la révolution - il occupait les locaux de l'actuelle bibliothèque municipale de Versailles ; on y était allé pour entendre une conférence de Jean Malaurie il y a quelques années, c'est pas dégueu, comme bureaux.

Ceci dit, comme de juste, je suis tombé sur pas mal de documents intéressants ou curieux qui pourraient bien faire l'objet d'une entrée dans Histoire de dire avant que ça me reprenne.

Le Plume vous salue bien.

P.S. : voilà qui est fait : C'est l'entrée Nantes, farine et chaudières au charbon.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Dommage que tu ne puisses pas écrire ta thèse comme tu écris ici ( à moins justement que l'ennui basique qui sourd de la lecture d'une thèse ne soit que le point de départ obligé d'un parcours initiatique)

Le Plume a dit…

Par livraisons quotidiennes d'une demi-page sans liens les unes avec les autres, tu veux dire? Ca c'est une idée!